L’affaire Jégou-Auradou n’en finit plus de connaître des rebondissements. La semaine dernière, une expertise a été rendue concernant la plaignante de 39 ans, qui accuse Oscar Jégou et Hugo Auradou de viols dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza. Ce rapport était en accord avec les deux internationaux et la demande de non-lieu, déposée par les avocats des deux Français, devrait prochainement être étudiée. Mais un autre rapport, délivré par un expert mandaté par les avocats du plaignant, a soutenu la femme de 39 ans et son récit. Et le camp de la défense a décidé de formuler une autre demande substantielle en vue de changer la physionomie du procès et de condamner les deux joueurs.
Une demande substantielle de la défense
On apprend, du Parisien, que Me Natacha Romano aurait demandé que l’expertise psychologique et psychiatrique réalisée sur la plaignante par des experts mandatés par la justice argentine soit refaite. C’est lors d’une intervention télévisée sur Canal El Siete que l’avocat du plaignant a formulé cette demande en déclarant : «Nous espérons que l’expertise pourra être refaite ou complétée, dans le respect des droits humains et avec la perspective de genre que mérite ce dossier. Ma cliente n’a pas été soumise à une expertise mais à un interrogatoire, avec une méthodologie laissant penser qu’elle était l’accusée, (…) des techniques totalement contestées par les organisations internationales et qui ne devraient pas être appliquées aux victimes d’abus sexuels. On va jusqu’à remettre en question les (quinze) blessures en les expliquant par une prétendue maladie.» Pour l’instant, on ne sait pas si cette demande aboutira mais l’avocat du plaignant ne souhaite pas que les deux joueurs soient acquittés.
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Pour résumer
L’affaire Jégou-Auradou n’en finit plus de connaître des rebondissements. La semaine dernière, une expertise a été rendue concernant la plaignante de 39 ans, qui accuse Oscar Jégou et Hugo Auradou de viols dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza.
