Sur RMC samedi matin, Marion Bartoli a sorti le sulfate pour critiquer Fabien Galthié et sa communication depuis plusieurs mois. L’ancienne joueuse de tennis, vainqueur de Wimbledon en 2013, a particulièrement pointé du doigt sa gestion de l’affaire Jaminet.
Marion Bartoli avait des choses à dire. Samedi matin, sur RMC, l’ancien joueur de tennis a vivement critiqué Fabien Galtié. Pendant près de deux minutes, Bartoli a évoqué la gestion de l’affaire Jaminet par le sélectionneur du XV de France. “Je suis complètement révolté ! Allez revoir la vidéo de Melvin Jaminet. Sa phrase « le premier Arabe que je rencontre, je lui donne un casque », il ne l’a pas dit une seule fois, il l’a dit quatre fois ! Quand on est entraîneur et qu’on a un joueur qui se comporte de la sorte, comment garder le silence et ne pas dire le lendemain ‘je condamne avec la plus grande fermeté ces propos inacceptables’ ? Ne pas dire un mot, je trouve ça honteux !“
“Il ne parle que lorsqu’il est en position de force”
Très en colère, le vainqueur de Wimbledon en 2013 a aussi concédé que Galthié n’est pas responsable des propos tenus par l’arrière international. “Bien sûr, il n’allait pas empêcher son joueur de prendre son téléphone et de raconter une histoire.» a-t-elle précisé. Avant de poursuivre : «Mon mari est d’origine musulmane. Quand je lis des commentaires comme ça, et que je vois un sélectionneur de l’équipe de France qui n’est même pas capable de parler pour dire ‘Je suis désolé, cette personne n’a pas sa place dans les rangs de l’équipe de France, il est exclu…’ » Bartoli regrette que Galthié ne se soit pas exprimé et elle critique, globalement, la communication à deux vitesses de la part du coach. Elle l’accuse de «vouloir parler seulement quand cela lui convient, seulement quand il est en position de force.“
Marion Bartoli a enfin évoqué la prise de parole tardive de Galthié, pour débriefer l’élimination lors de la dernière Coupe du Monde. Le sélectionneur a attendu vingt-quatre jours pour analyser publiquement la défaite en quart de finale contre l’Afrique du Sud. “Comme si Monsieur était au dessus de tout, qu’il avait insufflé le savoir et qu’il était capable de posséder les flèches du temps, que lui seul pouvait tout décider. Avoir quelqu’un d’aussi égocentrique, qui n’est pas capable de reconnaître ses erreurs, je trouve ça absolument honteux !« Une sortie épicée qui a le mérite d’être claire.
