ses débuts, la petite phrase d’Ugo Mola, ses moments forts… Dorian Aldegheri se confie après son 200ème match en “rouge et noir”

ses débuts, la petite phrase d’Ugo Mola, ses moments forts… Dorian Aldegheri se confie après son 200ème match en “rouge et noir”
ses débuts, la petite phrase d’Ugo Mola, ses moments forts… Dorian Aldegheri se confie après son 200ème match en “rouge et noir”

l’essentiel
Il a fêté son 200e match à Vannes, lors du premier match de la saison, avec le maillot « rouge et noir ». Une étape loin d’être anodine pour Dorian Aldegheri qui a accepté de se replonger dans ses souvenirs toulousains, avec l’humilité qui le caractérise.

Vous étiez au repos lors du match de la semaine dernière à Montpellier, notamment en raison de douleurs aux cervicales. Comment vous sentez-vous cette semaine ?

Oui, j’ai eu un petit souci au cou lors du match contre La Rochelle. Je me sentais mieux mais quand j’ai repris l’entraînement c’était moins bien, donc on n’a pas pris de risque. Pour cette semaine, je suis dans le circuit et on verra si je serai appelé pour jouer.

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Vous avez récemment fêté votre 200e match avec le Stade Toulousain (à Vannes, lors de la première journée). Si quelqu’un vous avait dit, lors de vos débuts chez les pros en 2013, que vous atteindriez ce nombre de matchs, l’auriez-vous cru ?

Non, honnêtement, on ne peut pas se projeter autant. Ce n’est pas possible quand on commence à se dire : « Mon objectif, c’est de jouer 200 matches ». Je me suis donné à 100% pour ce club, pour mes amis, pour les entraîneurs, les dirigeants, le staff médical, les supporters… Je vis ma vie d’athlète, il y a de la compétition, donc tu te donnes à fond, les entraîneurs te font confiance et ça donne envie de leur rendre cette confiance… (sourire).

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Avez-vous ressenti quelque chose de spécial lorsqu’on vous a annoncé que vous alliez concourir au 200e ?

Pour tout vous dire, Cyril (Baille) et Julien (Marchand) et moi, on regardait depuis un moment… (rires) Et honnêtement, je m’en fiche… même si c’est quand même assez cool. Mais je ne comptais pas tous les matchs, etc. Cela dit, ça faisait un moment que les différents sites de rugby n’avaient pas les bons décomptes (rires). Alors plusieurs fois, j’ai demandé aux membres du club : « C’est bon ? Il devait y avoir ça » (il rit). Et en fait, ils m’ont dit que non, qu’ils avaient les bons décomptes et qu’il ne fallait pas s’en soucier.

Vous vous lanciez un défi avec Baille et Marchand ?

On ne va pas dire qu’on se poussait, au contraire, on est contents l’un pour l’autre. Cyril, je sais que ce n’est pas pour longtemps, Julien aussi… Mais je l’ai fait avant eux (sourire). Après, ils ont beaucoup plus de sélections que moi avec l’équipe de France, donc ça s’équilibre très largement. Ils sont très loin devant moi en termes de matches joués. Mais c’est quelque chose de jouer 200 matches à domicile, avec le club qui t’a formé. C’est ce qui compte.

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Si vous deviez choisir trois moments forts parmi vos 200 matchs, quels seraient-ils ?

Je vais commencer par le match contre Oyonnax en barrage du Top 14 (en 2015). C’était le tout début de ma carrière et à la fin du match, on m’a annoncé que je ne serais pas prêté à Carcassonne (ce qui était prévu par le staff à l’époque, NDLR) et que je resterais au Stade pour la saison suivante. C’était un moment très marquant pour moi. Puis sont venus les titres. Surtout mon premier. Bon, ce n’était pas exactement mon tout premier en 2018-2019. J’étais vraiment content pour l’équipe mais je m’étais déchiré les ligaments croisés cette année-là et je n’avais pas pu jouer les derniers matchs. Donc quand je dis le premier, je pense à 2021 (contre le Stade Rochelais, 18-8). J’étais remplaçant mais j’ai joué la fin de finale et c’était vraiment énorme pour moi. Parce que j’avais en tête cette phrase que m’avait dite Ugo Mola, l’année d’avant. J’étais blessé, on accompagnait le groupe qui allait jouer la finale. À ce moment-là, Ugo est venu me voir et m’a dit : « À la prochaine, tu seras là. » Une phrase comme ça, sans qu’on s’en aperçoive, ça laisse une trace. Je l’avais toujours en tête, en me disant, il faut que j’y arrive, il faut qu’on y arrive, il faut le faire. Je me dis toujours que jouer des finales, c’est une chance, que ça n’arrivera peut-être plus. Et puis pour revenir aux souvenirs, c’est difficile de choisir mais ce sont les titres, en Top 14 ou en Coupe d’Europe, ce sont des moments uniques à chaque fois. Et aujourd’hui, il y a aussi ces moments où je vois mon fils (Nino) et ma famille dans les tribunes, après un match, c’est extraordinaire. Je ne peux pas en choisir trois en fait. Il y en a beaucoup trop.

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Quel regard portez-vous sur Joel Merkler et David Ainu’u, la prochaine génération de piliers droits du Stade Toulousain ?

Ce sont des gars qui ont faim. Ils iront loin et je suis très content car ce sont de très bons gars. Autant ils sont très bons sur le terrain qu’en dehors, ce sont de super gars. On leur donne des conseils mais ils sont doués… L’avenir est assuré.

 
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