Ce mardi, et à quelques semaines des tests de novembre, le Super Moscato Show a remis sur la table une question qui divise les fans de rugby : Qui est le meilleur demi d’ouverture de l’équipe de France, Romain Ntamack ou Matthieu Jalibert ? L’ancien tricolore Denis Charvet n’a pas hésité à trancher, vantant les qualités des deux joueurs. Tout en reconnaissant un léger avantage à Ntamack. Un duel de talents qui n’a pas fini de faire parler.
D’emblée, Charvet est catégorique. : « CCes deux joueurs, quels qu’ils soient, seraient titulaires pour les Blacks. « Une déclaration qui illustre le niveau incroyable des deux demis d’ouverture, capables, selon lui, de s’imposer dans n’importe quelle sélection mondiale, y compris celle des champions du monde sud-africains, ” qui n’ont pas de grand buteur. »
Une reconnaissance indéniable de leurs talents respectifs. Toutefois, force est de constater que Jalibert, malgré ses qualités indéniables, reste en retrait par rapport à Ntamack selon lui. Pourquoi ? Charvet l’explique simplement : le joueur bordelais n’a pas encore connu de match référence en bleu. ” Je pense qu’en club, c’est une décision, mais en équipe de France, avec le temps, c’est une évidence pour moi. »
Certainement, “ C’est un génie qui, lorsqu’il est en forme et dans de bonnes conditions, peut être capable de n’importe quel exploit. “, des éclairs d’éclat, mais en équipe de France, il manque de régularité pour s’affirmer véritablement.
A l’inverse, Ntamack brille par sa sobriété et son efficacité. C’est plus clinique “, souligne Charvet, mettant en avant un jeu au pied supérieur et une meilleure défense. Des atouts qui font de lui un joueur completindispensable au XV français. C’est là que l’écart entre les deux se creuse.
Le consultant rappelle également que Jalibert, malgré des moments d’éclat comme contre l’Afrique du Sud, « ne pèse pas assez ” dans les grands matches internationaux. Et si la Coupe du monde s’était avérée à l’avantage des Français, peut-être que ce débat ne serait plus d’actualité. Mais aujourd’hui, le constat est clair dans son esprit : Ntamack reste le numéro 1.
Charvet conclut en estimant que Jalibert devra encore prouver, en équipe de France, qu’il peut assumer le rôle de titulaire. Une chaise difficile à atteindre tant Ntamack continue de régner en maître dans cette positionAvec à ses côtés son coéquipier du Stade Toulousain, alias le meilleur joueur du monde, Antoine Dupont.
