Arrivé du Stade Rochelais pour gagner du temps de jeu la saison dernière, Léo Aouf avait eu peu d’occasions de se montrer. La faute à une série de blessures. Désormais débarrassé de ses pépins physiques, le pilier s’investit pleinement dans ce nouvel exercice et attend avec impatience le déplacement à Nevers.
Les résultats sont plutôt satisfaisants en ce début de saison. Comment vous sentez-vous ?
Collectivement, on a bien travaillé depuis la préparation estivale. Je pense qu’on prend tous du plaisir. On a encore beaucoup de choses à travailler mais on se construit petit à petit. C’est plutôt agréable pour tout le monde.
Que faut-il retenir de cette récente victoire face à Biarritz ?
La saison dernière, dans ce genre de situation, je ne sais pas si on aurait gagné le match. Cette fois, on l’a fait. On a eu de la chance que ça tombe de notre côté, Biarritz faisant une grosse erreur. On a eu un ballon de match mais ce n’était pas gagné d’avance. Le fait de capitaliser ensuite est une bonne chose pour le groupe.
Cette fin de match était assez folle avec une mêlée finale décisive pour l’USM, en guise de pilier, on imagine que vous auriez forcément voulu la jouer ?
On aimerait jouer toutes les mêlées (sourire). Mais en première ligne on arrive rarement à faire les 80 minutes. C’est vrai que quand le match se joue dans les derniers instants ce sont toujours des moments importants, surtout quand ce sont les attaquants qui donnent la victoire à l’équipe. C’est amusant !
C’est à nous de continuer à construire correctement nos matchs.
La saison dernière, vous avez eu peu de temps de jeu en raison de plusieurs blessures. Comment l’avez-vous vécu personnellement ?
Au niveau de l’intégration, tout s’est bien passé même si j’étais loin des terrains. C’était une saison très frustrante car j’étais venu à Montauban avec l’objectif d’avoir du temps de jeu. C’était tout le contraire. Je n’avais jamais connu une série de blessures comme ça. Mentalement, c’est dur mais c’est aussi notre métier. L’important est de se remobiliser rapidement pour les échéances que l’on peut avoir ; malgré tout, il faut relever la tête et regarder vers l’avant. Aujourd’hui ça paye donc ça fait du bien.
Ce match contre Nevers est déjà le dernier du bloc, comment abordez-vous ce dernier déplacement ?
Pour l’instant nous avons fait deux bons matchs à domicile. Côté Provence Rugby nous ne sommes pas loin mais on s’effondre un peu vers la fin du match ce qui leur donne l’occasion de revenir. A nous de continuer à construire correctement nos matchs et de montrer qu’à l’extérieur nous pouvons être sérieux sur 80 minutes pour aller chercher la victoire.
Une équipe de Nevers qui a souvent été un adversaire difficile à comprendre pour l’USM…
C’est une équipe qui a un peu souffert en début de saison mais qui a joué contre de très bonnes équipes. Nevers reste Nevers… Ce n’est pas parce qu’ils ont perdu trois matchs sur quatre qu’il faut dévaloriser ce match ou penser que ce sera facile. Le déplacement à Nevers sera compliqué quoi qu’il arrive.
Partez-vous dans le même état d’esprit qu’à Aix-en-Provence ?
Je pense que si on fait l’inverse, on sera reçu ! Il faudra faire encore mieux. Il faudra forcément monter le curseur plus haut car désormais nos adversaires nous attendront.
Comment se démarquer à Nevers ?
Avec l’essentiel du rugby ! (Rires). Il faudra être bon devant comme pour tous les matches. Il faudra être propre et gommer l’indiscipline. Je pense que si on arrive à régler ça, on ne sera pas loin du but.
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