Top 14 – Louis Carbonel (Stade français) : à quand le bonheur ?

Top 14 – Louis Carbonel (Stade français) : à quand le bonheur ?
Top 14 – Louis Carbonel (Stade français) : à quand le bonheur ?

Après un début de saison décevant, Louis Carbonel, la recrue phare du Stade Français à l’intersaison, est toujours en quête de son plein potentiel. Confirmera-t-il un jour tout le bien que l’on pensait de lui au début de sa carrière ?

Depuis quand le Stade Français cherche-t-il un grand demi d’ouverture ? Depuis quand Paris ne démarre-t-il pas une saison avec l’assurance d’avoir, avec Pierre, Paul ou Jacques, un véritable meneur de jeu à la tête de l’équipe ? Pour être tout à fait honnête, personne ne s’est vraiment installé à ce poste depuis la cohabitation réussie de David Skrela et Juan Martin Hernandez, il y a près de quinze ans. Jules Plisson et Morne Steyn ? Ils ont certes mené Paris à son dernier titre majeur au printemps 2015, mais le Tricolore et le Springbok ne se sont jamais vraiment imposés au point d’incarner une figure totémique de la ligne d’attaque parisienne. Plus près de nous, il en a été de même pour leurs successeurs à ce poste, qu’ils s’appellent Nicolas Sanchez, Joris Segonds ou Zack Henry, bons joueurs et bons camarades… mais jamais vraiment indispensables.

Une carrière jusqu’ici inachevée

C’est un euphémisme de dire que les dirigeants parisiens attendaient beaucoup de Louis Carbonel lorsqu’ils l’ont arraché au MHR en fin de saison dernière.Nous avons besoin d’un buteur à 80% !«Hans-Peter Wild, le propriétaire du club de la capitale, nous en a même parlé. Après trois matchs et à l’heure du premier bilan, celui-ci est pour le moins mitigé concernant le gamin. Un peu maladroit dans sa conduite générale du jeu, le Toulonnais s’est surtout montré très maladroit face aux Polonais dimanche soir (trois échecs), face à son ancien clubA tel point qu’il a été remplacé à la mi-temps par son coéquipier Zack Henry.

Alors où est Louis Carbonel ? Et lui qui était annoncé au début de sa carrière, c’est-à-dire au moment où son talent obligeait Romain Ntamack à évoluer au centre chez les moins de 20 ans des Français, comme le saint patron de l’ouvreur tricolore, mettra-t-il un jour tout le monde d’accord ? Ces trois dernières saisons, Louis Carbonel, sans être totalement décevant, n’a en effet marqué ni l’actualité du RCT, ni celle du MHR. A quand le bonheur ?

 
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