Les Basques ont eu le malheur de démarrer la rencontre sur leurs propres touches. Un échec fatal face à Clermont.
Zéro sur six. C’est le bilan accablant des six premiers lancers dans la touche bayonnaise. Sur la pelouse Michelin, les hommes de Grégory Patat ont vécu une première période en enfer dans ce secteur crucial. Entre le manque de précision de Vincent Giudicelli, la maladresse de Baptiste Héguy et l’impact mental des Jaunards, la formation basque a connu des difficultés pendant une bonne partie du match.
Venus en Auvergne pour prendre leur revanche après la lourde défaite de Pau, les soldats de l’Aviron manquaient sérieusement de munitions, comme l’analyse Baptiste Héguy. « On a manqué de ballon, la conquête a été mauvaise et on n’a pas su construire là-dessus. A l’extérieur, dans ce contexte, on se faisait rouler. Clermont a bien défendu les touches et il y a eu quelques erreurs, notamment de ma part, où j’ai laissé tomber deux ballons qui auraient pu nous permettre de démarrer le match, surtout dans leur camp. Et après, c’était facile de sortir de leur moitié de terrain. »souffle le capitaine bayonnais.
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Rébellion attendue
Mais au-delà du banc de touche, Bayonne a manqué de créativité et d’alternance pour lutter à armes égales face à l’ASM. En seconde période, les Basques ont eu plus de ballons et d’occasions d’essais mais ils n’ont quasiment jamais eu la finition escomptée. Les cinq dernières minutes de jeu ont d’ailleurs été à l’avantage des Basques.
Après avoir concédé deux défaites à zéro point, les coéquipiers de Giovanni Habel-Küffner reviennent à la 64 avec des doutes dans la tête mais avec l’envie furieuse de se rebeller contre Montpellier. « On a mal commencé le match et on a essayé de revenir mais avec le carton jaune, on savait que c’était difficile de jouer à 14. En touche, on n’a pas été à la hauteur, on va revenir et essayer de régler les choses. J’espère qu’on va retrouver notre jeu très vite. On est un groupe soudé mais il faut régler notre timing dans certains domaines et on va passer à la vitesse supérieure. »a souligné le puissant numéro 8 bayonnais.
