La démission de M. Venne à titre de conseiller en communications au Service de l’eau de la Ville de Montréal de l’automne derniermais l’ancien artiste a choisi de s’immiscer dans un autre échange public houleux entre Léa Clermont-Dion et la classe politique pour « remettre les faits au clair ». « Comme je souhaite parler librement […] Je DEVAIS pouvoir m’exprimer, donc j’ai dû démissionner”, a-t-il écrit sur X.
M. Venne continue de penser que l’auteur a déformé « calomniablement » ses propos lorsqu’elle s’est publiquement opposée à lui. Il avait commenté une photo de Mme Clermont-Dion qui avait fait surface, l’accusant d’avoir la bouche ouverte sur ladite photo – un « code sexuel très connu », selon ses propos de l’époque.
M. Venne accuse également la mairesse de Montréal, Valérie Plante, d’avoir rejoint «la horde». Selon lui, elle « a permis – ou permis – que sa photo soit utilisée dans un photomontage destiné à déclencher une campagne de diffamation calomnieuse (au sens de trompeuse et mensongère) à mon encontre, conformément au procédé lâche » réveillé habituel consistant à faire des déclarations ou des insinuations sans qu’il y ait aucune possibilité de réponse et encore moins de débat rationnel et adulte.
Autrement dit, l’ancien employé de la Ville n’a pas apprécié que le maire Plante dénonce également les propos de M. Venne en participant au mouvement #BoucheOuverte sur les réseaux sociaux, posant également en soutien à Mme Clermont-Dion. Mme Plante avait également prévenu que M. Venne devrait rencontrer les ressources humaines de son administration dans ce dossier.
« Il aurait été plus convenable que le maire, avant de participer à cette sale manoeuvre, me convoque pour entendre mon point de vue », a déclaré aujourd’hui M. Venne. « Elle ne l’a pas fait. Quoi qu’il en soit, me voyant abandonné par les plus hautes autorités, mon choix de démissionner devenait inévitable. Je ne l’ai pas évité.
Cependant, le parolier derrière la chanson Et ce n’est pas fini de Académie des étoiles est une nouvelle fois la cible d’une vive réaction de la part de Mme Clermont-Dion. “Stéphane Venne a pris une photo d’un jeune auteur la bouche ouverte, moi, et l’a interprétée comme une invitation sexuelle”, a-t-elle écrit dans un message publié sur Instagram mardi. « Ce type de rhétorique peu édifiante a un nom : honte de salope. […] Donc non, les voix qui s’élèvent ne sont pas calomnieuses.
Ce sont les nouveautés de cette confrontation qui aura beaucoup fait parler en 2024. Avant ces événements, Léa Clermont-Dion considérait Stéphane Venne comme un « grand parolier que j’estime », mais ses propos étaient, selon elle, « misogynie pure et simple.
Ces nouveaux échanges partent d’un une autre confrontation publique impliquant Mme Clermont-Dionqui s’est adressée au Parti québécois (PQ) sur les réseaux sociaux pour condamner des propos tenus par une employée du bureau qu’elle juge « diffamatoires et trompeurs ».
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