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comment Louis, le fils de Nicolas Sarkozy, tente de se faire un nom à droite

Agé de 27 ans, presque contemporain de Jordan Bardella, le populaire président du RN qui n’a que deux ans de plus que lui, Louis Sarkozy s’installe à Paris après avoir grandi aux Etats-Unis, où il a obtenu une maîtrise en relations internationales. “Personne n’aime son pays comme quelqu’un qui en vit loin.” » se confie-t-il, alors qu’il s’apprête à quitter son domicile situé dans l’État du Maryland, dans la banlieue lointaine de la capitale Washington.

Un retour précédé d’apparitions remarquées sur la chaîne d’information LCI – propriété de son parrain Martin Bouygues – et surtout une rencontre il y a une semaine avec une centaine de jeunes LR de Paris dans un pub du 12e arrondissement, une première qui pourrait être suivie par d’autres. en début d’année.

«Ça apporte beaucoup de fraîcheur», confie Emmanuelle Brisson, une jeune cadre LR présente à la soirée. Un événement marqué par un regain de mobilisation chez les jeunes LR, tout aussi confus que le parti depuis le départ de leur président Guilhem Carayon qui a rejoint l’alliance d’Eric Ciotti avec le RN en juin.

Son père Nicolas Sarkozy ne tarit pas d’éloges à son égard. « Quand je vois cette flamme, cette envie de débattre, ce courage, j’aime ça. Ça me fait peur pour lui et j’aime ça”, déclarait-il fin septembre sur CNews.

Support for Beauvau

Dans ses interventions, Louis Sarkozy, dont la principale activité est la production de documentaires, se montre très politique. Il apporte son soutien inconditionnel à Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur démissionnaire qui lui a récemment fait visiter, selon Le Figaro, les appartements de Beauvau où il avait vécu enfant, tremplin de son père dans la conquête de l’Élysée.

Le fils de l’ancien président dit tout le bien qu’il pense de celui qui a endossé pendant trois mois le costume de premier flic de , n’hésitant pas à le présenter comme la “seule lumière” apparue dans “la triste séquence politique que nous avons”. je viens de faire l’expérience.

“Si nous faisons notre travail, si nous abordons les choses avec honnêteté, avec force et conviction, les gens le savent et ils le reconnaissent”, souligne le fils de l’ancien président, en référence à la percée de Bruno dans les sondages. Retailleau depuis son arrivée à Beauvau.

L’autre personnalité de droite qui séduit Louis Sarkozy est David Lisnard, président de l’influente Association des maires de France (AMF), qui a fait de la lutte contre la bureaucratie son cheval de bataille. « Il offre ce dont le pays a besoin. Une France qui travaille, qui regarde vers l’avenir, qui dépend moins des dépenses publiques”, affirme le fils de l’ex-président qui a grandi à New York, étudié aux Etats-Unis et co-écrit un livre avec sa mère Cécilia Attias, intitulé « Une envie de désaccords ».

« Le régalien, c’est Retailleau. Le libéral, c’est Lisnard », dit-il, convaincu que les Républicains ont « beaucoup de talent ». Il se dit également « grand fan » de l’eurodéputé François-Xavier Bellamy et avoue son « admiration » pour Laurent Wauquiez, le patron des députés LR.

Il déplore sans détour que la droite soit divisée : « A gauche, il y a un leader, c’est Jean-Luc Mélenchon. Au RN il y a une leader, Marine Le Pen. Et nous sommes huit ! Mathématiquement, c’est problématique», regrette-t-il, appelant à «récupérer toutes les pièces qui fonctionnent pour les mettre dans une seule force de frappe».

Chez les sarkozystes, son arrivée sur le devant de la scène est saluée, à l’image du ministre des Sports Gil Avérous : « Il était dans une bonne école. Il a ce père qui a su le préparer et lui donner du désir», souligne le maire de Châteauroux.

 
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