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Monica Bellucci parle de l’impact de ses grossesses tardives

Par TH

Publié
20 décembre à 19h00,

mis à jour 20 décembre à 19h08

Monica Bellucci assiste à la cérémonie d’ouverture et à la projection de L’Ordre lors du 21ème Festival International du Film de Marrakech. (Marrakech, 29 novembre 2024.)
Getty Images

En couverture du numéro spécial fêtes du magazine ELLE cette semaine, l’actrice italienne parle de ses filles et se réjouit de les avoir eues tard, pour mieux s’occuper d’elles à la fin de sa riche carrière cinématographique.

“Madone!” C’est le cri du cœur que pousse l’actrice emblématique Monica Bellucci lorsqu’on lui dit qu’elle est apparue dans plus de 68 films à ce jour. La plus célèbre italienne du grand écran fait le point sur sa carrière dans le numéro spécial vacances du magazine ELLE et, commentant toutes les publications dans lesquelles elle a été mise en avant, l’actrice de 60 ans ne peut s’empêcher de penser à ses deux filles (nées de son union avec Vincent Cassel) qui empruntent – ​​d’une manière ou d’une autre – le même parcours professionnel que leur mère.

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“Je n’étais pas aussi professionnel qu’elle à l’époque”

Léonie, la cadette de la fratrie Bellucci-Cassel, qui vit à Paris avec sa mère, prépare en effet assidûment son avenir universitaire. Déjà à 14 ans, elle exprimait sa « sensibilité artistique », raconte Monica Bellucci. Quant à Deva, son aînée, elle a embrassé très tôt une carrière de mannequin et d’actrice. « A 20 ans, elle est pleine d’enthousiasme, mais elle travaille depuis l’âge de 16 ans, elle a pris le - de mûrir », rapporte Monica Bellucci, qui ne cache pas sa fierté. « Elle a fait son chemin lentement, elle a passé son bac, parle cinq langues… Je n’étais pas aussi professionnelle qu’elle à l’époque », avoue-t-elle.

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Combattre le syndrome du nid vide

Désormais séparée géographiquement de sa fille Deva, qui travaille désormais à l’international, Monica Bellucci l’assure : elle n’est pas victime du syndrome du nid vide, ce sentiment partagé d’abandon et d’anxiété qui envahit les parents le jour où les enfants s’en vont. « Je suis heureux de la voir passionnée par ce qu’elle fait. Et on se retrouve très souvent, en ou en Italie, chez ma mère, raconte-t-elle. J’ai besoin de la voir dans les yeux et de la tenir dans mes bras, les vidéos ne suffisent pas ! Bien sûr, il y a quelque chose de nostalgique, quand on est trois, de se retrouver à deux chez soi.

Pour ne pas perdre de vue la chair de sa chair, l’actrice explique avoir pris une grande décision. « Heureusement, j’ai eu mes filles tardivement, j’ai décidé de travailler moins pour prendre le - de les voir grandir », raconte-t-elle. Et de conclure, avec poésie : « Aujourd’hui, Deva vole… Et c’est beau quand nos enfants volent, n’est-ce pas ?

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