Par TH
Publié
20 décembre à 19h00,
mis à jour 20 décembre à 19h08
En couverture du numéro spécial fêtes du magazine ELLE cette semaine, l’actrice italienne parle de ses filles et se réjouit de les avoir eues tard, pour mieux s’occuper d’elles à la fin de sa riche carrière cinématographique.
“Madone!” C’est le cri du cœur que pousse l’actrice emblématique Monica Bellucci lorsqu’on lui dit qu’elle est apparue dans plus de 68 films à ce jour. La plus célèbre italienne du grand écran fait le point sur sa carrière dans le numéro spécial vacances du magazine ELLE et, commentant toutes les publications dans lesquelles elle a été mise en avant, l’actrice de 60 ans ne peut s’empêcher de penser à ses deux filles (nées de son union avec Vincent Cassel) qui empruntent – d’une manière ou d’une autre – le même parcours professionnel que leur mère.
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“Je n’étais pas aussi professionnel qu’elle à l’époque”
Léonie, la cadette de la fratrie Bellucci-Cassel, qui vit à Paris avec sa mère, prépare en effet assidûment son avenir universitaire. Déjà à 14 ans, elle exprimait sa « sensibilité artistique », raconte Monica Bellucci. Quant à Deva, son aînée, elle a embrassé très tôt une carrière de mannequin et d’actrice. « A 20 ans, elle est pleine d’enthousiasme, mais elle travaille depuis l’âge de 16 ans, elle a pris le - de mûrir », rapporte Monica Bellucci, qui ne cache pas sa fierté. « Elle a fait son chemin lentement, elle a passé son bac, parle cinq langues… Je n’étais pas aussi professionnelle qu’elle à l’époque », avoue-t-elle.
Combattre le syndrome du nid vide
Désormais séparée géographiquement de sa fille Deva, qui travaille désormais à l’international, Monica Bellucci l’assure : elle n’est pas victime du syndrome du nid vide, ce sentiment partagé d’abandon et d’anxiété qui envahit les parents le jour où les enfants s’en vont. « Je suis heureux de la voir passionnée par ce qu’elle fait. Et on se retrouve très souvent, en France ou en Italie, chez ma mère, raconte-t-elle. J’ai besoin de la voir dans les yeux et de la tenir dans mes bras, les vidéos ne suffisent pas ! Bien sûr, il y a quelque chose de nostalgique, quand on est trois, de se retrouver à deux chez soi.
Pour ne pas perdre de vue la chair de sa chair, l’actrice explique avoir pris une grande décision. « Heureusement, j’ai eu mes filles tardivement, j’ai décidé de travailler moins pour prendre le - de les voir grandir », raconte-t-elle. Et de conclure, avec poésie : « Aujourd’hui, Deva vole… Et c’est beau quand nos enfants volent, n’est-ce pas ?
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