L’artiste néo-brunswickoise Lorraine Diotte est décédée samedi soir à l’âge de 91 ans.
Originaire de Balmoral, au Nouveau-Brunswick, Lorraine Diotte mène une carrière de chanteuse folk depuis les années 1950.
Accordéon à la main, elle chante des chansons de la vie quotidienne des Acadiens, pour le plus grand plaisir du public qui lui donne alors le pseudonyme de le Bolduc acadien
.
Elle reçoit le prix Stompin’ Tom Connors East Coast Music Awards en 2001. Ce prix hommage est décerné aux artistes qui ont apporté une contribution à long terme à l’industrie musicale de la côte Est.
Lorraine Diotte en 2002.
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Diplômée du Collège de Bathurst, Lorraine Diotte a également reçu l’Ordre du Nouveau-Brunswick en 2014 pour souligner ses 50 ans de carrière comme professeur de français.
Lorraine Diotte a également quelques œuvres à son actif, notamment Polidoreinspirée par son mari, Edmond, qui travaillé au moulin
à Dalhousie.
En 2001, elle publie un roman autobiographique, Une visite de mon jardin. Elle a ensuite fait part de son envie de laisser un héritage à ses filles, Sylvie et Colette.
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Lorraine Diotte et son mari Edmond, en 2019.
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La vie d’une Acadienne qui a choisi de suivre sa propre voie, une voie parfois contraire aux mœurs de son époque
peut être lu pour décrire le travail sur l’index bibliographique de l’Université Mount Allison.
Elle milite depuis longtemps avec ardeur pour les écoles francophones de la province.
Chanter était sa vie
Atteinte de la maladie de Parkinson, Lorraine Diotte était en soins palliatifs à l’Hôpital régional de Campbellton depuis mardi, mais est décédée des suites d’une blessure à la hanche.
Elle vivait dans une maison de retraite à Balmoral depuis quelques années. Elle laisse dans le deuil ses deux filles, Sylvie et Colette.
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Lorraine Diotte était passionnée d’accordéon.
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Lorraine Diotte was also the aunt of Nicole Arseneau-Sluyter, the president of the Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB).
La dernière fois qu’elle l’a vue, c’était il y a deux semaines.
Elle s’est assise sur le coin de son lit et m’a chanté sa nouvelle composition
dit-elle.
Selon Mme Arseneau-Sluyter, ses chansons et ses écrits étaient avant-gardistes. Les revendications de sa tante, véritable militante, étaient de tous Acadiens.
Lorraine Diotte a également fait beaucoup de bénévolat auprès des personnes âgées au fil des décennies.
Elle a chanté à la maison avec ma tante Adrienne jusqu’à ce qu’elle aille à l’hôpital
remarque Nicole Arseneau-Sluyter. Chanter était sa vie et sa mission. Elle était une artiste dans l’âme.
Elle a enseigné l’amour de l’Acadie toute sa vie.
Sa nièce partage également cela alors qu’elle est maintenant à la maison SANBc’est en partie grâce à l’inspiration que sa tante lui a transmise.
Je dirais qu’elle a été l’une des pionnières de SANB
dit-elle. C’était une vraie Acadienne.
Lorraine matantes, il y en a, elle n’est pas la seule, mais il en faut, et il en faut encore plus aujourd’hui pour revivre notre culture et se rappeler qui nous sommes et où nous allons.
conclut Nicole Arseneau-Sluyter.
Avec les informations de Janic Godin
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