du premier défilé au sacre, la folle soirée d’Angélique Angarni-Filopon en 10 vidéos

Première Martiniquaise à remporter la couronne, Angélique Angarni-Filopon a été sacrée reine de beauté française pour l’année à venir.

Elle a été élue samedi 14 décembre aux Arènes du Futuroscope, à l’issue d’une cérémonie qui célébrait la danse lors du « Grand Bal des Miss ».

Toutes ses apparitions sur scène sont à retrouver sur TF1+.

La plus belle pour aller danser, c’était elle. La fièvre du samedi soir s’est emparée de la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, sacrée Miss France 2025 par celle qui l’a précédée, la Nordiste Ève Gilles, au terme d’une soirée sur le thème de la danse. Première représentante de son île à s’imposer, la jeune femme de 34 ans devient également la plus âgée lauréate du concours. “Il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves”a-t-elle insisté dans son portrait au début du show, affirmant qu’entre les Miss et elle, l’histoire n’était pas nouvelle.

Il y a 13 ans, Angélique Angarni-Filopon décrochait l’écharpe de première dauphine lors de l’élection Miss Martinique. Un échec qui ne l’a pas empêchée de se remettre en selle dès que le concours national a levé la limite d’âge précédemment fixée à 25 ans. De ses premiers pas en toute confiance sur la scène de l’Arena Futuroscope jusqu’à ses interventions très applaudies, retour sur la soirée qui a changé sa vie.

DISCO

Certains téléspectateurs n’avaient jamais vu les candidats avant ce premier tableau. Les trente prétendants à la couronne ont lancé leur cérémonie au rythme des plus grands tubes disco. Peut-être avez-vous remarqué Angélique Angarni-Filopon. Une chose est sûre : vous n’auriez pas pu rater Jean-Pierre Foucault descendant du plafond vêtu d’une veste à paillettes. Si vous l’avez raté, le replay est juste au dessus.

Fan des années 60

Il ne fallait pas rater le début de la cérémonie car la future lauréate s’est présentée au public et au jury présidé par Sylvie Vartan avec le premier groupe de dix candidats. L’occasion pour la jeune femme de revenir, dans son portrait, sur son histoire inédite auprès des Miss mais aussi de montrer ses talents de danseuse. Cette année plus que d’autres, les candidats ont relevé le défi de chorégraphies très complexes pour novices.

Au bal (presque) masqué

Il soufflait comme un petit air de juillet au cœur de décembre. Culte du concours depuis des années, le défilé des costumes régionaux s’est déroulé cette année sur le thème du bal des pompiers en présence d’invités spéciaux. Les pompiers de Paris, qui s’étaient déjà illustrés cet été lors des Jeux olympiques de Paris 2024, ont accompagné les Miss pour ce tableau enregistré la veille de la cérémonie. Angélique Angarni-Filopon s’est fait remarquer avec un grand chapeau blanc assorti à sa robe blanche, tous deux signés Rebecca Misat.

Retour aux années 90

La plupart des candidats n’étaient pas nés au moment de la sortie des tubes qui ponctuent ce tableau. Lettre d’amour aux joyaux musicaux des années 90, le défilé de maillots de bain a fait danser les 30 Miss régionales sur les Spice Girls, Corona ou encore Eiffel 65. De quoi faire également un clin d’œil involontaire à l’année de naissance de Miss France 2025.

La phrase qui a fait mouche

Ces dernières années, c’est devenu un moment charnière de la cérémonie. Celui où l’on peut gagner mais aussi perdre un titre. La première prise de parole des Miss à l’annonce du top 15 a enregistré le pic d’audience de la soirée. La pression est grande mais Angélique Angarni-Filopon n’a pas tremblé. Elle a rejoint les demi-finalistes à mi-parcours pour discuter de sa place dans le monde des reines de beauté. La trentenaire est venue représenter sa Martinique mais aussi et surtout « toutes les femmes à qui on a dit un jour que c’était trop tard ». Une sortie très applaudie par l’Arena Futuroscope et les membres du jury.

Un tango à Poitiers

Robes fendues et cheveux en queue de cheval – hormis les cheveux courts de Miss Martinique, les 15 demi-finalistes ne pouvaient pas trouver de danse plus appropriée pour lancer leur opération séduction auprès du jury de personnalités et du public, dont les votes comptaient donc chacun pour moitié. Le tango demande aussi une certaine confiance, dont notre nouvelle Miss France ne manque pas.

La salsa du démon

“Angélique Angarni-Filopon, Martinique!” Les aficionados de Miss Univers auront trouvé la référence. Chacune des Miss encore en lice s’est présentée en criant son nom et celui de sa région, comme c’est le cas lors du concours international de beauté. Une séquence qui a également rappelé les belles heures du défilé Victoria’s Secret avec ses maillots de bain ornés de grosses plumes dans le dos. Ajoutez à cela le fait que les demi-finalistes ont fini de danser la Macarena et vous obtiendrez l’une des scènes les plus joyeuses de cette édition 2025.

Danseurs étoiles

Un pas de deux à cinq. Les finalistes portaient des robes moins imposantes qu’à l’habitude pour rendre hommage à la danse classique. Mesurant 1,83 m, Angélique Angarni-Filopon aurait pu réaliser des arabesques avec bien plus d’amplitude que ses camarades si on le lui avait demandé. Mais les Miss ont dû relever un autre défi dans le processus.

La question publique

Si le discours du top 15 est indispensable, celui du top 5 peut s’avérer tout à fait éliminatoire. Soumises par les téléspectateurs, les questions sont posées par l’ancienne Miss France. « Pourquoi les Français aiment-ils autant la compétition ?» demande Clémence Botino, élue en 2020, à Miss Martinique. Sa réponse, la mieux construite du panel, se trouve ci-dessus.

« Miss France 2025 est et restera… »

Elle a affiché une stupéfaction comme Cindy Fabre, directrice du concours, en avait rarement vue. Angélique Angarni-Filopon a parlé d’un “black-out” en conférence de presse pour expliquer qu’elle avait déjà oublié le moment qui a fait d’elle Miss France 2025. Voici les images que la Martiniquaise reverra toute sa vie.