Nagui est l’un des animateurs le plus populaire de la télévision française. Elle a su traverser les générations avec une signature reconnaissable entre milliers. A la fois passionné et charismatique, il est aujourd’hui une référence en France. Son parcours n’a cependant pas toujours été simple. Il a dû éviter certains écueils et se relever après plusieurs coups durs.
Le chemin a été long pour Nagui avant d’être à la tête des nombreux spectacles qu’il présente aujourd’hui. Passionné de culture et de musique, l’animateur vient de sortir un livre intitulé Taratata le livre d’or du concert des 30 ans. Taratata, c’est la série qui définit probablement le mieux Nagui. C’est son bébé depuis presque 30 ans et sûrement le seul programme qu’il ne déléguera jamais.
Nagui revient sur la pire période de sa vie
Nagui fait actuellement l’actualité. Le présentateur qui présente Taratata et N’oubliez pas les paroles sur France 2 est également à la radio tous les jours pendant La bande originale. Il va également relancer le célèbre spectacle Intervilles l’été prochain. Une version 2.0 sans les vaches. Pourtant, tout n’a pas toujours été rose pour lui. Il savait un gros passage à vide lors de son apparition sur Canal Plus. C’est ce qu’il a confié lors d’un entretien avec A la Tribune dimanche.
« C’est le début de quatre années sombres. Ma mère a disparu six mois après mon arrivée à Canal+ et, dix jours plus tard, Alain De Greef m’a appelé pour me dire que je ne serais pas renvoyé à l’école. Au moins, ce coup dur lui a été épargné, car elle avait toujours peur que je sois viré après une saison à la télé. (…) Mon comptable m’a supplié de déposer le bilan de ma société de production.»
Une pensée suicidaire sur une moto
Cette période sombre sur la chaîne cryptée depuis plus de vingt ans. Il était en effet le présentateur de la célèbre émission Nulle part ailleurs. Malheureusement la greffe n’a pas eu lieu et Nagui a été expulsé. Il y a des moments comme ça où rien ne va plus. Il est donc important de tourner le dos en attendant des jours meilleurs. C’est ce qu’il a fait avant de réintégrer la fonction publique quelques années plus tard. Une période qu’il n’a pas traversée sans quelques idées noires.
« Je roulais en moto sur le périphérique et je me suis dit : “Ce serait tellement plus facile si j’avais un accident.”. (…) Ma mère, d’origine italienne, m’a toujours dit que j’étais une testa dura, une « tête dure ». C’est vrai que je n’ai jamais abandonné quoi que ce soit. C’est peut-être un défaut chez un enfant mais c’est une qualité chez un producteur qui manque d’amour. Je pense aussi que, d’où ils sont, mes parents me protègent ». Quand on regarde dans le rétroviseur, c’était une bonne chose qu’il continue son chemin.
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