Personne n’a voulu donner d’explication précise à Casa Real ou à Moncloa, siège du gouvernement espagnol. Cependant, l’indignation grandit dans l’opinion publique et au sein du Parti populaire, dont le leader Alberto Núñez Feijóo qualifie de « véritable honte pour le pays qu’il n’y ait pas eu de représentation espagnole lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris ».
La raison de cet échec serait liée au refus « pour raisons personnelles » du ministre de la Culture Ernest Urtasun d’assister à cet événement. Ainsi, Felipe VI et Letizia d’Espagne n’ont pas pu rejoindre les autres chefs d’État le 7 décembre, par respect du protocole, qui exige que leurs déplacements officiels soient validés par le gouvernement. Le ministre de la Culture aurait été le seul membre du gouvernement à recevoir une annonce. Sa décision de décliner l’invitation aurait ainsi confirmé le refus du voyage à Paris par le roi et son épouse.
Ce contretemps protocolaire fait écho à l’absence prévue du président du gouvernement Pedro Sanchez aux funérailles des victimes de la tempête DANA. Le roi d’Espagne et la reine seront présents le 9 décembre à 19 heures, pour rendre hommage aux deux cent vingt-deux morts et quatre disparus lors du drame. Si beaucoup pensent que Pedro Sánchez ne les accompagnera pas à cette célébration, qui sera présidée par l’archevêque Enrique Benavent dans la cathédrale de Valence, en raison de son impopularité depuis le désastre qui a frappé le pays, d’autres estiment que la véritable explication est à trouvé dans son athéisme notoire. Un athéisme que partagerait également la ministre de la Culture, porte-parole de la coalition de gauche Sumar…
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