Le 27 novembre, Thibaut Gauthier a invité Anthony Delon à traverser Paris pour les besoins de l’émission Le Figaro la nuitdiffusé sur Figaro TV.
Lors de cet entretien, l’aîné d’Alain Delon est revenu sur plusieurs aspects de sa vie. Il a notamment évoqué sa relation avec son père, mais aussi la violence qu’il a subie dans sa jeunesse lorsqu’il était en internat.
Anthony Delon : son enfance marquée par la douleur
“Il y a eu des violences. Oui, regarde l’époque, à l’internat… C’était pas bien, il y a eu des abus, des violences physiques, on nous a fait mettre à genoux sur des règles de fer, on nous a fait porter des dictionnaires comme ça (il met les bras à l’horizontale), on nous a giflé, c’est vrai que c’était un peu dur», a-t-il confié. Une révélation qui n’a pas manqué de faire réagir le journaliste.
Surpris, ce dernier a alors demandé : «Avez-vous dû passer par là ?» Ce à quoi Anthony Delon a répondu : «Non, mais c’était comme ça. Je ne supporte pas qu’on touche les cheveux de mon enfant.« .
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que l’acteur aborde son enfance marquée par la souffrance. Dans son travail Entre chien et loupil avait déjà témoigné des violences que son père lui avait fait subir.
“J’aurais pu en déduire que cet homme, mon père, ne m’aimait pas, et ainsi le laisser détruire une partie de moi. Mais j’ai compris qu’il m’avait désirée comme rien au monde, avec cet amour et cette passion sans limites si propres à la jeunesse.« .
J’ai arrêté d’avoir peur de lui à 17 ans
Ce n’est qu’à l’adolescence qu’Anthony Delon s’affirme enfin. “J’ai arrêté d’avoir peur de lui à 17 ans. Il était enfermé dans son bureau parisien et ne voulait pas me voir. Un jour, je suis allé le confronter. Comme dans une horde, j’étais prêt à me mesurer au dominant. Il l’a compris et il est resté enfermé», a-t-il indiqué.
Selon le demi-frère d’Anouchka et Alain-Fabien, cette autobiographie aurait permis à Alain Delon de prendre conscience de certaines choses : «Il m’a dit : ‘Ne bouge pas du tout, tu es génial.’ Ce qui est important, c’est que nous sachions qui vous êtes. Nous étions ensemble il y a trois jours – nous nous voyons régulièrement maintenant – et je sens qu’il fait la paix avec lui-même. Le livre lui fait du bien« . Des déclarations touchantes.
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