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Maripier Morin s’émeut en parlant du suicide de son frère

“Ça va faire 5 mois cette semaine”, a-t-elle confié. «Je pense que ça fait plus mal maintenant qu’à l’époque, car quand on vient d’accoucher, ton corps est plein d’hormones du bonheur, l’ocytocine. Cela mettait une sorte de parenthèse. Je pense que le corps est bien fait, car il me protégeait, car je devais m’occuper d’un nouveau-né. J’ai ainsi pu m’occuper de mon garçon et de ma fille de 2 ans.

Malgré cette douleur, Maripier a trouvé la force de prendre soin de son fils nouveau-né et de sa fille de deux ans, un défi qu’elle a relevé avec courage.

Maripier a également abordé un sujet qui lui est cher : les ravages de l’addiction, en lien avec le parcours de son frère.

«Dans les fraternités anonymes, on dit toujours que les personnes qui souffrent de la maladie de la dépendance se retrouvent dans 3 endroits si elles ne sont pas prises en charge : à l’hôpital, à la psychiatrie ou à la morgue. Je trouve cette phrase dégoûtante, je me disais : « Ne t’inquiète pas, à la morgue… la morgue ». Mon frère est allé dans les 3.»

Elle a ensuite appelé à changer les perceptions autour de la dépendance :

« Nous devons arrêter de minimiser les impacts de la dépendance. Il n’y a pas que les ivrognes ou les toxicomanes qui manquent de volonté. C’est une maladie et elle doit être traitée comme telle. Mais tout commence par le désir de la personne de s’améliorer.

 
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