Dominique Charriau/WireImage
Audrey Tautou, ici à Paris, en juin 2022.
CINÉMA – Audrey Tautou est de retour. Pas au cinéma, mais dans une librairie. Ce vendredi 29 novembre, l’actrice française, en retrait du grand écran depuis plusieurs années, publie Superfacialun livre de photos prises par lui dans lequel on retrouve notamment une drôle de série dédiée… aux journalistes qui l’ont interviewé.
Les 500 photos du livre ont été prises lors de la promotion des films pour lesquels elle a été interviewée. Pourquoi cette habitude inhabituelle ? ” J’avais besoin de garder un souvenir, une trace de ce que je vivais, des gens rencontrés et de ce que je ressentais. elle explique dans une interview avec Salon de la vanité ce vendredi.
Avant d’ajouter au magazine : « Je devais donner un sens à tout ce qui se disait sur moi. Dans cette aventure, je devais fabriquer quelque chose qui m’appartiendrait et que je pourrais garder. Je l’ai très vite traduit sous une forme créative puisque ce moyen d’expression fait partie intégrante de ma vie. Cela m’a amené à travailler instinctivement, sans idées préconçues. »
Audrey Tautou n’avait aucune idée de ce qu’elle ferait de ces photographies plus tard, explique-t-elle. C’est en travaillant sur le projet de ce livre, il y a quelques années, qu’elle a trouvé intéressant de les inclure. Son objectif : remettre en question le processus de médiatisation.
Superfacialen librairie
Dans Superfacial (éditions Fisheye), l’actriceAmélie Poulain reprend quelques-unes des photos qu’elle avait déjà exposées en 2017, lors des Rencontres d’Arles, pour interroger son statut de star, son rapport à la notoriété ou pour raconter son histoire avec humour et enjouement. Images prises au fil du temps accompagnées de textes personnels, d’autoportraits et de lettres de fans.
Hormis le film d’animation Nina et le secret du hérisson en 2023, Audrey Tautou n’a plus été vue au cinéma depuis Père Noël & Cie en 2017, une comédie d’Alain Chabat. Un retrait volontaire pour se consacrer à sa pratique photographique. ” J’ai toujours aimé photographier, j’adore le cinéma, mais j’éprouve un sentiment d’épanouissement absolu lorsque je travaille sur mes photos composées. », glisse-t-elle, toujours dans les colonnes de Salon de la vanité.
Elle se souvient aussi de son premier autoportrait, réalisé pour Reporters sans frontières. ” Je m’en souviens encore car c’était la première fois qu’on me donnait carte blanche.dit le photographe. « J’ai ressenti une immense joie lorsque, sur film, j’ai vu exactement ce que j’avais en tête. Comme un cadeau, un pouvoir, un épanouissement. Une euphorie. Les moments de joie vécus avec le cinéma n’ont pas atteint cette plénitude. »
Voir aussi sur HuffPost :
La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Lire la vidéo
Related News :