Sept acteurs de la série de TF1, dont Vanessa Demouy et Frédéric Diefenthal, se sont entretenus avec les lecteurs de Midi Libre mardi soir. Au menu : secrets de tournage, confidences, rires… et selfies.
Selfies, autographes, échanges en tête-à-tête… Une soixantaine de téléspectateurs d’« Ici tout commence » et lecteurs de Midi Libre ont vécu un moment privilégié mardi dans nos locaux. Ils se sont entretenus avec sept acteurs de la série tournée à Saint-Laurent-d’Aigouze, dans le Gard, et diffusée tous les soirs de la semaine à 18h30 sur TF1 depuis novembre 2020. Quatre ans déjà, soit 1 053 épisodes que ces fans Je les ai vus (presque) tous, le 1 054e jouant en même temps.“Tu ne me connais pas, et pourtant tu es dans mon salon tous les soirs à l’heure de l’apéro”Jean-Luc leur a raconté avec humour.
« Nous avons la chance de travailler sur un projet qui a rencontré son public. Nous l’avons aimé dès le début et cela continue de plaire. » a confirmé Vanessa Demouy qui incarne le personnage central de Rose, dont les aventures sont suivies chaque soir par 3,5 millions de followers. A ses côtés, Frédéric Diefenthal (Antoine), Marvin Pellegrino (Mehdi), Catherine Davydzenka (Hortense), Stéphane Blancafort (Marc), Lucien Belves (Lionel) et Margaux Aguilar (Billie) ont illustré cette relation privilégiée avec les téléspectateurs. « Nous sommes très reconnaissants. Sans vous, nous ne serions pas là »a rappelé Lucien Belves, également présent depuis le début de la série.
Secrets de tournage
La recette du succès ? “Peut-être une équipe formidable, avec de nombreux acteurs qui aiment jouer des intrigues imaginées par une équipe d’auteurs qui font de leur mieux pour que ça marche”estime Vanessa Demouy.
On a évidemment beaucoup parlé de recettes, l’histoire se déroulant dans le prestigieux institut gastronomique camarguais Auguste Armand. Catherine Davydzenka a expliqué que les acteurs avaient commencé la série “avec un stage de cinq jours pour apprendre les bons gestes et apprendre à découper du poisson ou de la viande.” « Les chefs sont là pour nous accompagner, nous coacher par exemple sur le travail du chocolat. Nous réalisons la plupart des actions, et si c’est trop compliqué, ils prennent le relais en tant que doublure avec un plan serré entre les mains. »a ajouté Marvin Pellegrino, quand Margaux Aguilar a précisé que des spécialistes culinaires veillaient également à la pertinence du scénario, «surtout pour que les plats cuisinés (par les étudiants de l’institut) se conformer à leur niveau. Pour mémoire, ce sont les techniciens qui bénéficient des repas, comme les légumes du potager, « quoi qu’il m’arrive d’en prendre en fin de journée », a admis Catherine Davydzenka.
Deux mois de retard
L’arrière-cuisine de la série a également beaucoup intéressé les téléspectateurs, notamment la dizaine d’élèves du Cours Florent et de l’École itinérante présents mardi. « Nous avons un décalage de deux mois entre le tournage et la diffusion. Nous produisons l’équivalent de 17 à 19 minutes chaque jour, même si nous ne tournons pas forcément un épisode dans l’ordre ; nous accumulons les scènes de chaque décor”a révélé Vanessa Demouy, avant que chacun détaille sa manière d’apprendre son texte. Frédéric Diefenthal, visiblement le trublion de la bande, a révélé avoir lu et relu l’intrigue, mais reste « libre d’adapter certains mots ».
Le plaisir de l’échange était partagé, mais comme chaque soir à la télé, il fallait bien qu’il y ait une fin. Alors, avant de se séparer, acteurs et téléspectateurs ont parlé… de la suite. “Au quotidien, on ne sait pas ce qui va arriver à notre personnage, mais on a souvent de belles surprises, on se laisse emporter”, répondit Lucien Belvès à Enora. Mais peut-on se lasser de notre double ? « Dans ce cas, il faut arrêter. Pour tandem (série policière tournée à Montpellier, NDLR), Nous avons choisi avec Astrid Veillon d’arrêter avant la saison de trop”a déclaré Stéphane Blancafort. « Nous ne devons pas nous installer dans une zone de confort. Après, il ne faut pas oublier qu’on est dans le jeu. Comme le disait Michel Serrault, on travaille certes, mais on joue ».
Le mot de la fin est revenu à Frédéric Diefenthal qui a eu du mal à lâcher le micro. Il a mérité, comme ses six camarades, une salve d’applaudissements, comme il y a trois ans lors d’un premier meeting au Midi Libre. Ici, tout continue.
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