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ENTRETIEN. “C’est facile de se moquer des autres, encore moins de soi…” confie Nelson Monfort à Toulouse ce week-end

l’essentiel
La Course des Lumières 2024 se tiendra ce samedi à Toulouse. Plus de 5 000 porteurs de lumière sont attendus. Nelson Monfort, animateur et journaliste sportif, est le parrain de cette nouvelle édition, au profit de la Fondation Toulouse Cancer Santé.

Pourquoi avez-vous accepté d’être le sponsor de cette Course des Lumières ?

Nelson Monfort. C’était l’occasion d’une rencontre : celle avec le professeur Gilles Favre en février. J’ai accepté, car c’est une très belle action. Une « Course des Lumières » pour lutter contre le cancer porte bien son nom. Cela a un lien avec le sport et alors que l’année olympique touche à sa fin, cela m’a poussé à dire oui.

Allez-vous animer l’animation pendant la course ?

Je vais faire un peu ce que je fais habituellement à l’antenne : donner le départ, être présent à l’arrivée. Mais aussi faire des interviews avec les gagnants. Je pense que cela amusera les participants et les spectateurs.

Vous êtes ambassadeur de la ville d’Albi, vous venez à Toulouse. Vous êtes donc attaché à notre région ?

Je l’aime beaucoup et j’y garde plein de souvenirs. Je suis aussi un grand amateur de la peinture de Toulouse-Lautrec, et de son époque. Il y a un an et demi, le Tour de féminin passait par Albi. Durant l’étape, une image aérienne de cette ville absolument magnifique a été diffusée. Au commentaire, lors du volet patrimoine du Tour de France, j’ai dit très naturellement : « Nous survolons la plus belle ville du monde ! La mairie a réagi très vite et m’a proposé de devenir ambassadeur.

Ces dernières années, vous avez sorti un livre, vous jouez dans une pièce de théâtre. Vous êtes sur tous les fronts, même culturel.

Je n’ai jamais aimé être catalogué. Ce n’est pas parce que je suis journaliste sportif que je ne suis pas capable de faire autre chose. J’ai également rejoint l’équipe « Vivement Dimanche », qui n’est pas un programme sportif. Je peux parler de cinéma, de musique, de théâtre… qui sont aussi des passions.

Votre livre s’intitule « Mémoires Olympiques ». Était-ce important de revivre et de revivre les grands moments du sport ?

Ce n’est pas seulement un livre de sport. Je parle beaucoup des coulisses, car j’ai pu vivre les choses de manière très privilégiée. Je voulais que ce livre soit agréable et joyeux, mais certains épisodes sportifs ont été tragiques, et il faut s’en souvenir. Il y a des moments où le sport rencontre l’histoire. Je ne veux pas paraître prétentieux, mais j’ai l’impression d’avoir écrit un livre d’histoire.

Vous partez en tournée à partir de janvier avec la pièce « Ca patine à Tokyo ». Pourquoi avoir accepté ce nouveau défi ?

Les gens ont vraiment besoin de rire en ce moment. Et sûrement grâce à mes racines anglo-saxonnes, j’apprécie beaucoup l’autodérision. Il est assez facile de se moquer des autres, mais il est moins facile de se moquer de soi-même. Je trouve que, dans cette pièce, c’est le cas. Mais je le fais systématiquement dans la vie. Ceux qui me connaissent le savent. C’est aussi l’occasion de retrouver mon duo avec Philippe Candeloro, devenu au fil du temps un petit frère. Nous jouerons une trentaine de fois jusqu’en avril.

Avez-vous d’autres projets pour 2025 ?

Dans un an et demi, les Jeux Olympiques d’hiver s’ouvriront à Milan et Cortina d’Ampezzo. Je pense à un autre livre « Mémoires olympiques » sur les Jeux olympiques d’hiver. Ce n’est encore qu’un projet. Mais pour avoir commenté le patinage pendant 25 ans, je me dis que je peux être légitime.

 
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