Pour la rentrée littéraire, l’écrivaine publie son sixième roman intitulé Assez maléfique. Invitée de l’émission « Conversations », elle évoque notamment sa manière d’écrire sur la sexualité et son nouveau livre inspiré de sa propre histoire.
Il fait partie des écrivains qui font sensation cette rentrée littéraire. Emma Becker était l’invitée de l’émission « Conversations », animée par Joseph Ghosn, le directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Dans son dernier ouvrage, Assez maléfique (Ed. Albin Michel), celle qui est connue pour son style plein de volupté évoque son histoire d’amour adultère et passionnée avec un écrivain. Sur cette frontière entre fiction et réalité, à l’œuvre dans ses romans précédents, comme La maison ou Inconduite, l’auteur explique avoir voulu « décrire la passion comme un processus physique qui s’empare petit à petit ». Et de préciser : « Pour avoir un peu de pouvoir dessus ».
Le théâtre des émotions
Si tous ses livres explorent le thème de la sexualité, Emma Becker décrypte qu’elle est pour elle comme « un théâtre où défilent toutes les émotions humaines ». Dans M., par exemple, elle a raconté son aventure avec un chirurgien plus âgé qu’elle ; Dans La Maison, elle raconte son expérience de prostituée à Berlin. L’auteur revient ainsi sur son rapport au corps dans la littérature : « Quand je parle de sexualité, je parle de mon âme ». Selon elle, « la sexualité a toujours été bien mieux expliquée aux hommes ».
Durant l’émission, l’auteur dévoile sa démarche d’écriture : « Quand j’écris, je suis dans un perpétuel fantasme de ma propre existence. » Et de conclure : “La réalité est souvent bien plus décevante.”
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