Olivier de Kersauson se confie pour la première fois sur son histoire d’amour avec Florence Arthaud

Olivier de Kersauson, s’exprime dans les colonnes de Paris-Match à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Avant que la mémoire ne s’efface. Parmi les confidences notables, il confirme enfin son idylle avec Florence Arthaud, la célèbre marinière tragiquement disparue en 2015. L’homme a également tenu à s’exprimer ouvertement sur le biopic. Flo de la réalisatrice Géraldine Danon, sorti en salles en novembre 2023 et qui s’inspire justement de la vie du navigateur.

Olivier de Kersauson se confie comme jamais sur son histoire d’amour avec Florence Arthaud

C’est en 1978, sur les pontons de Saint-Malo, que commence leur histoire, juste avant la première édition de la Route du Rhum. “Elle était un peu réservée, je l’ai tout de suite aimée», confie-t-il à Paris-Match. Il avait 34 ans, elle 21. Leur relation restait à l’abri des regards, nourrie d’une profonde admiration mutuelle. “Florence était excessive, mais elle était surtout courageuse, intelligente, généreuse (…) Elle pardonnait tout et à tout le monde. Une sainte laïque, une comtesse aux pieds nus», se souvient-il. Cependant, le biopic Floréalisé par Géraldine Danon et sorti en 2023, semble avoir réveillé des souvenirs : «Le film sur Florence Arthaud est un mensonge, une invention sordide, une imposture. Rien n’est vrai», confie-t-il avant d’ajouter : «J’ai eu une histoire d’amour avec Florence, mais ça n’a rien à voir avec ce qui est raconté.»

“Je ne demande pas à partir» : Olivier de Kersauson parle de son combat contre le cancer

En 2018, Olivier de Kersauson apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon. Il affronte la maladie sans se plaindre ni s’apitoyer sur son sort. “Je n’ai pas demandé à venir et je ne demande pas à partir. Pourquoi devons-nous disparaître ? Personne ne le sait. Mais le jour où je devrai partir, je n’aurai que des remerciements à donner à la vie», a-t-il confié. Pour Olivier de Kersauson, il faut accepter la situation. “La génération de mes parents a accepté son destin. Elle a utilisé cette expression : « C’est mon lot. » J’ai la même vision des choses : on se contente de ce qu’on a reçu et on n’embête pas les autres avec nos malheurs.»