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Le prince Albert trompé par un de ses proches ? Il brise le silence : « J’étais excessivement confiant… »

La transparence, Prince Albert en a toujours fait un principe. Alors depuis les révélations de Claude Palméroson ancien gestionnaire immobilierle souverain du Rocher se veut honnête envers les Monégasques et ceux qui lui font confiance. Lui qui indique avoir été trahi dans une interview accordée au journal Monaco Matin ce lundi 18 novembre.

A l’aube de la célébration monégasque qui aura lieu ce mardi 19 novembre, le Prince Albert s’est exprimé sans détour dans les colonnes du quotidien Le Rocher. Il en a profité pour discuter Didier Guillaume, nouveau ministre d’État de Monaco, et Salim Zeghdar, nouvel administrateur immobilier. Deux des nouvelles personnes de confiance qu’il a choisi pour l’entourer dans le rôle lourd qu’il occupe depuis près de 20 ans. L’occasion idéale de revisiter le scandale Palmero qui éclabousse la principauté.

La confiance du Prince Albert trahie par Claude Palmero ?

J’ai demandé à mon gestionnaire immobilier [Salim Zeghdar, ndlr] pour jeter un regard complet sur les actifs de la Couronne et de ma famille. J’ai en outre demandé que les sociétés offshore existantes – celles dont je connaissais – soient fermées car ma famille et moi n’en avions aucune utilité. Ces travaux de fermeture sont en cours, pour des raisons administratives ils ne peuvent être fermés immédiatement, mais ils sont vides. C’est le point important» explique Prince Albert à Monaco Matin. Après de telles révélations, le mari de Charlène a choisi de faire le ménage dans son entourage : «je ne regrette pas […] d’avoir fait appel à d’autres collaborateurs à mes côtés. Ils ont toute ma confiance pour le moment et je ne vois pas pourquoi cela changerait dans les mois à venir.

S’il ne se méfie pas de ses proches, le prince Albert avoue néanmoins faire preuve de plus de vigilance : «Nous devons prêter attention à tout avec plus de clarté. Je n’avais qu’une connaissance imparfaite de tout ce qui avait été mis en place.“Trahi, le souverain estime qu’il l’a été”excessivement confiant et préoccupé par d’autres choses » pour réaliser ce qui se passait réellement : «Lorsqu’il y avait des explications, elles n’étaient pas très claires et ne me permettaient pas de comprendre tous les sujets.« Les choses devraient maintenant s’améliorer après les décisions prises et les changements apportés par Albert II.

Plusieurs plaintes ont été déposées

A l’époque, Claude Palmero était l’administrateur des biens du Prince Albert II. Mais ce dernier a finalement été remercié en juin 2023 après une vingtaine d’années au service de la famille. Une décision que n’accepterait pas le principal intéressé, qui fait désormais l’objet d’uneune plainte du prince Albert et de ses sœurs (Stéphanie et Caroline) pour violation du secret professionnel, atteinte à la vie privée et familiale et recel, «visant notamment les déclarations faites par les parties intéressées dans la presse.» Lui-même aurait porté plainte contre la famille princière pour abus de faiblesse, tentative d’extorsion et vol. Une deuxième plainte a été déposée par la famille contre lui après la publication (outre les documents sur les « dossiers Rocher ») de documents dans les médias, Le monde notamment, que Claude Palmero lui-même aurait transmis.

Parmi eux, de gros cahiers dans lesquels certaines activités seraient affichées en détail et seraient considérées comme obscures dans le domaine de l’immobilier. En 2011, Claude Palmero est notamment devenu propriétaire d’un lot d’appartements qui étaient, selon Claude Palmero, en réalité destinés aux neveux et nièces de Prince Albert. Si Claude Palmero affirme avoir agi par «dévouement” et “pris des risques à leur place, d’accord ou à la demande du prince», a expliqué Maître Jean-Michel Darrois, avocat d’Albert II qui a rétabli la vérité, comme le rappelle Monaco Hebdoce que Claude Palmero »avait mis à son nom des biens immobiliers appartenant à la famille. Sans l’informer, il avait organisé un système par lequel il payait les impôts français avant de les refacturer aux membres de la famille concernés.« L’affaire est désormais entre les mains des tribunaux.

 
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