Antoine Léaument ne comprend pas l’humour de Fabrice Luchini et se ridiculise

Bien que l’humour soit une chose universelle, il n’est parfois pas compris par tout le monde. C’est à cette cruelle réalité à laquelle Antoine Léaument a été confronté ce vendredi 8 novembre. Dans un tweet très commenté depuis, le député LFI de l’Essonne a tenu à partager une vieille interview télévisée de Fabrice Luchini dans laquelle l’acteur à succès donnait sa vision de la gauche. ” Il faut être exceptionnel quand on est à gauche. Quand on est à gauche, c’est l’excellence. Le génie moral, le génie de l’entraide. » Des propos teintés d’une ironie farouche que le jeune « rebelle » a clairement pris au pied de la lettre.

Immédiatement, les commentaires moqueurs se sont multipliés sous le tweet en question. ” Antoine, on dirait que tes 2 neurones se battent pour les 3^e lieu », a tiré un internaute. ” C’est un concours de qui est le plus foutu de La France insoumise ? », a ajouté un autre. ” Le gauchisme n’est pas une maladie, mais un handicap mental », a ajouté un troisième. Cruel, mais bon…

La certitude d’être au-dessus des autres

Quand Fabrice Luchini déclarait, il y a peu, qu’il « j’adorerais » être de gauche, mais qu’il y a renoncé parce que « c’est une telle vertu », il faisait évidemment référence, avec un humour mordant, à la supériorité éthique dont se drape constamment le camp du Bien. La gauche a toujours prétendu détenir le monopole de la moralité. Saint-Just et Robespierre (l’idole de Léaument) portaient déjà cette qualité sur leurs épaules. Cependant, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Les grands théoriciens des idéologies de gauche eux-mêmes étaient loin d’être des modèles de vertu. L’exemple le plus frappant est évidemment celui de Karl Marx, qui considérait la morale comme une illusion idéologique propre à la bourgeoisie capitaliste. De plus, lorsqu’il a été mis en pratique, le communisme a démontré son amoralisme meurtrier.

Les socialistes ne se distinguaient pas davantage par leur supériorité morale. Dans un passé récent, nous avons vu certains d’entre eux encore impliqués dans des histoires douteuses de morale, de corruption ou même d’évasion fiscale.

Enfin, n’oublions pas que la gauche, qui revendique aujourd’hui une supériorité pseudo-morale, est aussi celle qui peut défendre les délinquants, valider le racisme ou justifier les pogroms. Pas plus tard que vendredi dernier, alors que des dizaines de Juifs avaient été agressés la veille à Amsterdam, victimes d’embuscades antisémites, plusieurs personnalités de l’extrême gauche française ont pris la parole pour défendre les agresseurs et incriminer les victimes. ” Ces personnes n’ont pas été lynchées parce qu’elles étaient juives, mais parce qu’elles étaient racistes et soutenaient le génocide. », a tweeté la députée LFI Marie Mesmeur. Bel exemple de « génie moral » en partant de la gauche.

L’illustration de la baisse de niveau

Il est également possible de voir, dans le tweet d’Antoine Léaument, la manifestation d’une certaine baisse de niveau généralisée. On observe ce déclin intellectuel dans tous les secteurs (médias, éducation, culture…), mais il semble particulièrement marqué au sein de la classe politique, notamment à l’extrême gauche. On pense notamment à une certaine Sandrine R. qui a fait des énormités sa marque de fabrique et son succès médiatique. On pense aussi à Sébastien D. (« Je ne sais pas qui est Pétain ), à Mathilde P. (incapable de localiser le Jourdain), à Thomas P. (pour l’ensemble de son œuvre). Ou (encore lui !) Antoine Léaument qui a récemment attribué la loi de séparation (1905) à Jules Ferry, décédé en 1893…

On pensait que l’extrême gauche avait touché le fond il y a quelques années, mais on voit qu’elle continue de creuser plus profondément.