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“C’est très loin de ce que j’ai fait jusqu’à présent”

Maman émouvante dans “Je te promets”, Camille Lou se mue en héroïne d’action pour “Cat’s Eyes” dès ce lundi 11 novembre sur TF1 et TF1+.

Il s’agit de Tamara, la plus jeune des sœurs Chamade qui cherche à découvrir la vérité sur la mort de leur père dans l’adaptation du manga culte.

“Je ne veux pas du tout décevoir les gens”, assure l’actrice qui s’est préparée pendant six mois pour pouvoir réaliser elle-même certaines de ses cascades.

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Le trac fait partie de sa vie depuis des années. Mais cette fois, son stress a une saveur particulière. Après avoir participé aux fresques historiques Le bazar caritatif et Les combattants puis a joué des mères modèles dans je vous prometsCamille Lou change de registre pour une adaptation très attendue, à découvrir dès le 11 novembre sur TF1 et TF1+. Elle joue l’un des trois “les filles d’aujourd’hui” de la série Yeux de chatl’idée originale du mangaka Tsukasa Hôjô.

L’actrice de 32 ans enfile la combinaison iconique de Tamara, la plus jeune des sœurs Chamade. Elle forme avec l’aînée Sylia (Constance Labbé) et la cadette Alexia (Claire Romain) un trio de cambrioleurs bien décidés à comprendre pourquoi leur père est mort dix ans plus tôt. « J’ai participé à 90 des 95 jours de tournage. Je ne l’avais jamais fait auparavant et c’était très difficile. Camille Lou nous l’explique en détaillant comment ce nouveau projet l’a sortie de sa zone de confort.

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Caroline Dubois / Histoire du Big Band / TF1

Il semble que vous n’êtes pas très à l’aise avec un aspirateur. Qu’y avait-il de si spécial Yeux de chat pour vous pousser à dépasser vos vertiges ?

Je dirais le dépassement de soi. C’est vrai qu’avant, j’ai joué beaucoup de rôles qui me ressemblaient beaucoup. Mais plus le temps passe, plus j’aime faire des choses qui sont différentes de l’image que les gens peuvent avoir de moi ou de l’image que j’ai de moi-même. J’aime de plus en plus me transformer complètement. Même si j’ai finalement réalisé que j’avais beaucoup de points communs avec Tamara. Mais j’avoue que gravir la Tour Eiffel n’en fait pas partie (rires) !

Qui est Tamara Chamade ?

Sa détermination et son côté fougueux m’ont séduit car c’était un peu loin de moi. Il y a aussi ses cheveux noirs. Je porte une perruque mais j’ai aussi teint mes cheveux. Je ne dis pas qu’elle est antipathique mais elle est un peu froide, obsédée par son objectif. Tant pis si les autres ne suivent pas ! Elle ne voit pas le risque ni quand elle met les autres en danger.

Yeux de chat est indissociable de ses costumes. Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez enfilé pour la première fois le costume légendaire ?

Je sortais de six mois de préparation physique. J’étais super fière de moi, j’étais à l’aise dans une tenue moulante pour la première fois. Puis avec le temps, j’ai compris que c’était bien aussi sans les six mois de préparation. Nous avons tous des complexes, cela m’a permis de faire un énorme travail sur moi-même. J’avais essayé de correspondre à un idéal que l’on a en tête mais qui est en fait biaisé. En gros, je voulais juste avoir des muscles. Lors du premier essayage, je ne pensais pas du tout au fait qu’on allait tourner en hiver, qu’il allait faire froid et qu’il allait pleuvoir. C’est une fois figés sur le plateau qu’on s’est dit : « Merde, comment on fait ? Il reste encore cinq mois » (rires). Il y avait une petite pression pour enfiler ce genre de costume.

Alexandre Laurent, le réalisateur, m’a dit : “C’est drôle, quand tu cours, il y a un côté hyper dessin animé.” C’est ce que je voulais

Camille Lou

Y a-t-il également eu une pression pour donner vie à un personnage emblématique pour toute une génération ?

Oui oui ! Ce n’était pas le mien, je cherchais à la place Totalement espions qui s’en est totalement inspiré. je ne savais pas Yeux de chat mais heureusement car je ne suis pas sûr que j’y serais allé autrement. Cela m’aurait trop fait peur. Je me serais mis une pression insupportable. Déjà là, c’est compliqué (rires). Je ne veux pas du tout décevoir les gens. Ce que je préfère, c’est les voir rêver et se dire : « Ça fait du bien, c’est génial ! Cela me rappelle mon enfance ».

Vous êtes-vous plongé dans les mangas pour créer votre Tam ?

Je me suis plutôt orienté vers le dessin animé pour découvrir à quoi j’avais affaire. Je me suis laissé emporter, ça m’a rappelé mon enfance. Chaque matin, je regardais Yeux de chat au petit déjeuner. Le manga vous donne l’opportunité d’imaginer votre propre voix et votre propre façon de bouger. C’était impossible de prendre la voix du dessin animé sinon j’aurais dû parler comme ça (elle prend une voix nasillarde et très aiguë, ndlr). Je voulais avant tout voir comment on retranscrivait cet univers en mouvement. Alexandre Laurent, le réalisateur, m’a dit : “C’est drôle, quand tu cours, il y a un côté super cartoon”. C’est ce que je voulais.

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Stéphanie Branchu / Big Band Story / TF1

Trouver le même réalisateur que Le bazar caritatif et Les combattantsest-ce que ça vous rassure tout de suite ?

Complètement. C’est un truc énorme, il y a plein de points techniques qui n’étaient pas forcément prêts donc si ce n’est pas Alex, tu as peur. J’ai une confiance absolue en lui. J’ai pu expliquer à Constance et Claire comment ça allait se passer et les rassurer aussi. Il est très investi dans le texte, il participe pleinement au projet. Pour lui aussi, c’était une grande première. Il a déjà fait quelques actions auparavant, mais pas comme ça, pas avec des cascades.

D’autant que le tournage a démarré dans la foulée avec des séquences impressionnantes à la Tour Eiffel…

Cette première semaine a été très bien chronométrée et scénarisée car nous avions très peu de temps. Deux équipes travaillaient en parallèle la nuit. Chloé, ma cascadeuse, tournait en même temps que moi au pied de la Tour Eiffel. Nous sommes arrivés très tôt, vers 17h30. Je me souviens avoir pris le taxi le lendemain à 8h pour rentrer chez moi. J’ai terminé la journée avec une superbe cascade que j’ai pu réaliser moi-même. J’en suis super fier ! Il y a une histoire passionnante, je n’en dis pas plus parce que je veux que les gens soient surpris. Mais c’était génial. Il avait beaucoup plu, j’étais trempé, il faisait froid. Je ne m’étais pas échauffé avant de prendre le départ d’une course, donc je me suis un peu blessé. Mais c’est passé vite. Nous avions un excellent ajusteur de cascade appelé Alexandre Vu qui m’a conseillé sur la façon de le faire fonctionner.

Êtes-vous celui que l’on voit gravir la Tour Eiffel ?

Oui, j’ai vraiment grimpé aux postes de la Dame de Fer ! Alex m’a appelé six mois avant pour me dire : « Seriez-vous d’accord pour grimper au bord de la Tour Eiffel ? Bon, c’est un peu haut, ça fait 200 m. Je lui ai dit que je le ferais pour le rôle. Je le voulais vraiment, c’était un peu un objectif. Mais malheureusement, comme c’était le début du tournage, je n’ai pas eu le droit de le faire pour des raisons d’assurance. Quand Tamara marche sur la poutre, je ne pouvais pas non plus le faire complètement. Je me suis contenté de quelque chose de petit qui n’était pas dangereux. Mais tout le reste, je l’ai fait ! J’ai été suspendu, c’est moi qui déroule le kakémono. Cette image, avec mon dos, est emblématique. Je ne m’aurais jamais imaginé faire ça, c’est fou !

Nous n’avons jamais eu de conflit, nous avons maintenu notre objectif commun malgré la fatigue. Comme des sœurs !

Camille Lou sur sa relation avec Constance Labbé et Claire Romain

Constance Labbé était également présente ce premier jour même si son personnage n’est pas de la scène. Comment s’est construite la sororité Chamade en dehors du décor ?

Elle s’est construite malgré nous, de manière très naturelle. Il n’a pas fallu chercher à créer cette complicité, cela me paraissait super fluide. C’est comme si nous nous connaissions tous les trois depuis toujours. C’est très étrange. Nous travaillons tous les trois très dur. Nous avions une envie folle de bien faire les choses en travaillant, même si nous avons des méthodes différentes. Nous n’avons jamais eu de conflit, nous avons maintenu notre objectif commun malgré la fatigue. Comme des sœurs !

Comment avez-vous abordé ce rôle de sœur cadette ? Avez-vous écouté les conseils des plus âgés et joué un rôle de mentor auprès des plus jeunes ?

D’actrice à actrice ? Je ne pensais pas du tout comme ça. Nous partagions simplement constamment. Je ne me sentirai jamais à l’aise de donner des conseils, mais un point de vue oui. Je trouve cela très enrichissant. Nous avons appris à nous connaître, à nous dire ce que nous aimions et ce que nous n’aimions pas.

Diriez-vous qu’il est plus stressant d’attendre la diffusion de l’émission ou de planifier son mariage ?

(rires) Je dirais d’attendre la diffusion de Yeux de chat car pour le moment, nous ne préparons pas le mariage. Nous n’avons pas le temps mais nous savons que cela arrivera ! Je ne vais pas mentir, l’émission me fait très peur. Cette série est très loin de ce que j’ai fait jusqu’à présent. Je suis toujours super stressé. Même quand je faisais des comédies musicales, j’étais extrêmement stressé avant chaque spectacle. Il y a une montée d’adrénaline très agréable mais je ne gère plus mon stress de la même manière. C’est la sagesse (rires) !

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Delphine DE FREITAS

 
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