News Day FR

« Sommes-nous français ou ne sommes-nous pas français ?

Quand il ne renverse pas ses rivaux sur les tatamis, Teddy Riner se bat pour les causes qui lui sont chères. Récemment, le natif de Point-en-Pitre en Guadeloupe exprimait sa colère face à la situation à l’étranger. Des habitants protestent contre la vie chère en Martinique et dans les autres îles.

Alors que les manifestations se poursuivent contre la vie chère, le quintuple champion olympique français a explosé au micro deOutre-mer le 1er. Il a appelé le gouvernement local à trouver des solutions et à mettre fin à la situation actuelle.

Teddy Riner souhaiterait plus de reconnaissance pour les départements d’outre-mer

« J’aimerais comprendre pourquoi c’est plus cher pour nous »Teddy Riner s’interroge d’abord au micro de nos confrères comme le souligne Le Parisien. Avant de continuer et de redemander : «J’aimerais comprendre pourquoi nous sommes traités différemment. Sommes-nous français ou ne sommes-nous pas français ? Il y a des îles à proximité, ils font les mêmes choses”.

Le judoka prend exemple sur ces derniers «les îles à côté» qui utilisent divers moyens « comme le bateau pour amener la marchandise ». Malgré tout, les produits vendus après importation ne seraient pas 30% plus chers : « Alors, explique-nous ! » il s’emporte encore une fois.

Le judoka reconnaît quelques progrès

Le sportif de 35 ans reconnaît néanmoins que la rencontre à Matignon entre Michel Barnier et le président de la communauté exécutive de Martinique Serge Letchimy est « un premier départ ». Mais il attend encore d’autres décisions et surtout des résultats.

«Maintenant, nous allons suivre. Nous allons faire en sorte que certaines choses changent et je pense qu’il faut rester unis. Pour une fois, je voudrais que nous montrions que nous sommes unis, que nous sommes un peuple uni. Souvent, trop souvent, j’ai entendu dire que nous ne sommes pas unis. C’est le moment de montrer que nous sommes unis.prévient-il, déterminé.

Né à Pointe-en-Pitre en Guadeloupe, Teddy Riner avoue ne pas vivre aux Antilles même s’il reste Guadeloupéen. Cependant, il a toujours un «une grande partie de [sa] famille”et son « mon père y habite ». “Je ne peux pas me dire que demain je vais lâcher mon peuple, je vais lâcher mes origines, là où je suis né, là où tout a commencé, non, c’est impossible !”assure-t-il, déterminé à faire avancer la situation grâce à son statut.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :