jeCertains retours sont moins évidents que d’autres. Encore plus quand c’est totalement inattendu. Sept ans après la mort de son chanteur Chester Bennington, Linkin Park revient en France, remplissant l’immense Paris La Défense Arena, pour un concert riche en émotions et en enseignements. Le point était là.
C’est peu dire que les questions étaient nombreuses pour les quelque 45 000 spectateurs présents ce dimanche soir. Un groupe peut-il survivre à la perte de son membre le plus éminent ? Devrait-il même essayer ? Ce dilemme, qui déchire les fans de ce groupe majeur des années 2000 depuis l’annonce – surprise – de sa reformation, a animé de nombreuses discussions avant le début du concert.
Une formation considérablement modifiée
Beaucoup de choses ont changé depuis le drame de juillet 2017. Pour remplacer l’irremplaçable Chester, Mike Shinoda et ses amis ont fait appel à Emily Armstrong, l’énergique chanteuse du groupe Dead Sara. A la batterie, Rob Bourdon a décidé de prendre ses distances, et est remplacé par Colin Brittain. Brad Delson reste le guitariste principal du groupe, mais ne souhaite plus partir en tournée, c’est pourquoi un certain Alex Feder le remplace. En résumé, les fans de Linkin Park ont retrouvé la moitié du lineup original, avec le bassiste « Phoenix » et le DJ Joe Hahn toujours présents.
Sans Chester, je ne voyais pas l’intérêt de retrouver mon groupe préféré, à mes yeux ce n’était qu’un coup marketing.Charlie, du Linkin Park
« Au départ, j’étais […] En savoir plus
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