News Day FR

Quatre choses que vous ne savez (peut-être) pas sur les bandes originales de John Williams, le Superman d’Hollywood

La d’« Indiana Jones » ou de « Harry Potter », c’est lui. Mais il a failli refuser « Star Wars » ! Disney+ propose un documentaire sur John Williams rempli d’anecdotes. Surtout ceux-là…

John Williams, ici vers 1965. L’immense compositeur fut d’abord pianiste de jazz, arrangeur et chef d’orchestre. Photo Chris Ridley/Radio Times/Getty Images

Par Marion Michel

Publié le 2 novembre 2024 à 18h00

Lire dans l’application

Lune mélodie de Parc Jurassique sonne à chaque fois que ton téléphone sonne ? Tu siffles les premières mesures du Le thème d’Edwige dès que Noël approche ? Surtout, on ne confond pas les cuivres rutilants et saccadés de Guerres des étoiles, d’Indiana Jones et de Superman ? C’est confirmé, vous êtes un véritable fan du compositeur John Williams. Mais dans quelle mesure ? A l’occasion de la sortie, sur Disney+, du documentaire Musique de John Williams, réalisé par Laurent Bouzereau, riche en anecdotes, nous en avons sélectionné quelques-unes qui pourraient encore vous surprendre.

Jazzman avant tout

Né en 1932 d’un père percussionniste, jazzman et musicien de studio pour Hollywood et d’une mère danseuse, le petit Johnny a été mis au piano à l’âge où l’on apprenait à marcher. Et c’est comme pianiste de jazz qu’il touche, à 20 ans, ses premiers salaires. Plus tard, il composera également pour orchestre de jazz – écouter l’album Rythme en mouvement (1961), on retrouve déjà la facétie et les couleurs orchestrales chères au compositeur. On n’est donc pas surpris par la scène des clubs de jazz en Star Wars : Épisode IV : Un nouvel espoir (1977), ni le générique deAttrape-moi si tu peux (2002)…

Faux les catastrophes du cinéma

Tel père, tel fils, Johnny Williams (il abrège son prénom pour le grand écran) travaille très tôt pour les studios hollywoodiens (Columbia, Twentieth Century Fox). D’abord comme pianiste, puis arrangeur, puis chef d’orchestre et enfin… compositeur ! Après les premières bandes originales de télévision et de comédies dans les années 1960 et 1970, un premier Oscar pour l’arrangement deUn violon sur le toit (1971), il compose pour des films catastrophe, dont La Tour Infernale (1974). Ou un an avant Mâchoires, qui scelle, après Sugarland Express, le début de sa très longue collaboration et amitié avec Steven Spielberg.

Fils batteur, fils chanteur

Le compositeur et sa femme, Barbara Ruick, ont eu trois enfants. Et leurs deux garçons, vous les connaissez peut-être : Mark Towner Williams fut notamment le batteur de Crosby Stills et Nash, Cher et Air Supply, tandis que le plus jeune, Joseph Williams, fut le chanteur du groupe Toto de 1986 à 1988. Un rôle qu’il a pris le relais et joue encore aujourd’hui, après avoir remplacé Bobby Kimball après son départ du groupe au milieu des années 2000.

Sans Spielberg, pas de « Marche Impériale »

On connaît le soutien apporté par Steven Spielberg à son ami George Lucas, au moment où il démarrait l’aventure. Guerres des étoiles. On sait moins que c’est aussi lui qui a convaincu John Williams, initialement réticent, de participer au projet. Et quel résultat : dès sa sortie, le double album des musiques du film se vend à plus de quatre millions d’exemplaires et devient le disque symphonique le plus vendu de l’histoire !

r Musique de John Williams, disponible sur Disney+.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :