C’est le succès inattendu de l’année. La comédie Un petit quelque chose en plusproduit par le comédien Artus, a cartonné au cinéma avec pas moins de 10,7 millions de spectateurs. Des résultats fantastiques pour le premier film tourné par Victor-Artus Solaro, qui pourraient lui donner plusieurs idées pour continuer à développer le filon.
Le thème du handicap étant cher à Artus dans ses croquis, il n’était pas étonnant de le voir développer ce sujet pour son premier essai dans le septième art. Avec de telles entrées, et un jackpot pour Artus, la logique du cinéma voudrait queUn petit quelque chose en plus connaître une suite. Mais de l’aveu même du réalisateur, ce ne sera pas le cas : “Je ne veux pas décevoir les gens.” explique-t-il, cité par Chaînes principales de télévision. Une déception pour tous ceux qui ont vraiment apprécié ce premier film, mais peut-être une décision plus saine, après avoir marqué les esprits sur un thème peu abordé ces dernières années au cinéma. Si on excepte Intouchables et Exceptionnelpeu de films ont su s’intéresser à la question du handicap, a fortiori en faisant rire.
Un succès au goût amer pour Artus
Le grand succès de ce film avait réussi à attirer ses acteurs, pour un certain nombre de personnes atteintes du syndrome de Downjusqu’au tapis rouge de Cannes. Une consécration pour la plupart d’entre eux, mais aussi un souvenir mitigé pour le réalisateur. « Le film avait déjà fait cinq millions d’entrées, lorsque Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, cherchait encore lequel de la bande était Artus. On a vu qu’on faisait chier tout le monde, dans un contexte où la comédie reste perçue comme une sous-culture, avec l’hypocrisie que cela implique quand la popularité atteint un tel niveau qu’on ne peut plus être ignoré.
Peu importe si le film n’a pas trouvé l’amour des élites du cinéma, le public était là. Ce succès n’est pas passé inaperçu auprès de Canal+, qui a choisi de le diffuser sur ses chaînes. le 15 novembre prochain. Après un succès commercial, Artus souhaite continuer à défendre la cause de l’intégration des personnes handicapées. Il fonde ainsi une association Un petit quelque chose en plus et souhaite créer des centres de vacances inclusifs où les personnes handicapées côtoient d’autres personnes non handicapées. Une idée nouvelle, moins médiatisée cette fois, mais qui pourrait aussi faire avancer la cause, et cette fois, sans rire.
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