C’est hallucinant, ce que vit Audrey Fleurot depuis des mois.
Chacune de ses apparitions publiques et interviews est parasitée de remarques sur… Son visage. “Ttellement soulevé, trop ! elle était sublime… », « C’était mieux avant », « Oh mon dieu elle lui a détruit la gueule », « C’est grotesque ou dramatique, je ne sais pas. Quel sérieux gâchis ! », « Non, j’ai envie de pleurer ! une femme si naturellement belle est un fléau..», peut-on lire sur les réseaux.
C’est tellement systématique que nous avons consacré un article entier à cet acharnement dont elle est victime. Savoir? Le « Botox shaming », cette honte et cette culpabilité (imposée) liée à la chirurgie, et plus précisément à ceux qui s’y adonnent. Cela suscite des moqueries, des critiques, des insultes…
Un phénomène indissociable du « body shaming » : on décrypte pour vous dans ce gros plan cette nouvelle forme de sexisme qui vise de nombreuses stars, et toujours, curieusement, vous remarquerez : les stars féminines.
Évidemment.
Mais voilà, Audrey Fleurot en a marre.
En pleine interview pour Marie Claire, la star de la série HPI brise le silence et réagit finalement sans enthousiasme face à ses « haters »…
“Son secret de beauté, c’est un lifting et du Botox” : Audrey Fleurot répond aux haters obsédés par son visage
Chez Marie Claire, Audrey Fleurot aborde le sujet de l’apparence à bras-le-corps. Et témoigne : «Moi, je suis dans une forme d’inconscience totale de tout ce qui est écrit sur moi. C’est un système de protection que j’ai mis en place“
“Pour éviter d’être trop sensible aux observations et aux fashion faux pas, j’ai mis ce système en place. Nous perdons trop de temps à essayer d’être quelqu’un d’autre. Et aujourd’hui, je suis beaucoup moins dur avec moi-même qu’il y a vingt ans. Parce que je trouve que les femmes peuvent être leurs pires ennemies. Ils se mettent aussi une pression sur laquelle rien ne peut raisonner», poursuit-elle.
Dans ce discours, Audrey Fleurot aborde, entre les lignes, le paradoxe de la chirurgie esthétique : répondre aux pressions du patriarcat, indissociables de la beauté, de la jeunesse et de l’apparence, pressions absurdes et déraisonnables… Arrêter en échange de s’en mordre les doigts. Apparemment, on ne gagne jamais quand on est une femme. Relisez à ce propos l’essai de l’auteure féministe Mona Chollet : la bien nommée beauté fatale.
La star dit désormais qu’elle est en paix avec elle-même.
Pas évident quand récemment, encore, dans l’espace d’un entretien accordé au média Lou, Audrey Fleurot a partagé son “secret de beauté” : “Je suis une fille pleine de contradictions. Le dimanche, je fais du jogging et je ne me maquille pas du tout… ». Et les internautes ont réagi ainsi : « Son secret de beauté, c’est son lifting je pense », « Un peu de botox comme secret de beauté », « Son secret, une bonne seringue de botox« .
Certains la comparent même à une statue de cire du musée Grévin… Bien avant elle, des actrices comme Renée Zelwegger ont subi les mêmes réactions, exacerbées, en comparant une femme… À un monstre. C’est d’ailleurs le sujet d’un grand film d’horreur qui sortira en novembre : Le fondavec Demi Moore. Nous vous en parlons dans cet article.
“Nous sommes durs avec les actrices : elles n’ont pas le droit de vieillir et, en même temps, elles ne doivent pas se faire opérer», avait déjà avoué l’actrice française au Parisien. Une réflexion qui double de pertinence à chaque chargement d’insultes.
Et si on laissait Audrey Fleurot seule ?
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