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“L’amour est ce qui nous sauve de la folie des hommes”

« Thomas Dutronc. Je travaille sur ces chansons depuis sept ans. De nombreux projets ont tout bousculé. J’ai fait le live qui a eu beaucoup de succès, ainsi que l’album « Frenchy ». Ensuite, la tournée avec mon père, qui a également été une réussite. Malgré tout, je n’ai jamais perdu de vue ma propre carrière de musicien.

Avez-vous continué à jouer ?

« Oui, notamment dans les trios de jazz manouche. Récemment, j’ai partagé la scène avec Philippe Catherine, un grand guitariste belge, poétique et talentueux, que j’adore. Il est vraiment fabuleux. A Paris, j’ai également joué dans des petits clubs de jazz ou des brasseries, pour continuer à travailler comme musicien. Cela me permet d’explorer et de progresser en tant que guitariste. Ça fait du bien, c’est une vraie récréation.

Mais jouer dans des clubs de jazz sous son vrai nom n’est-il pas un peu difficile ?

“En effet, mais j’utilisais un pseudonyme !”

Avez-vous déjà eu peur du syndrome de la page blanche ?

« J’ai beaucoup travaillé sur les paroles. Pour « Il n’est jamais trop tard », j’ai rempli des cahiers entiers de brouillons. C’est difficile de dire quelque chose qui soit à la fois touchant et pas trop idiot.

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Cette chanson est une belle déclaration d’amour…

« L’amour est ce qui nous sauve de la folie des hommes. C’est le lien le plus beau, le plus fort qui existe, un lien naturel. Dans cette époque où tout le monde semble se détester, la musique rappelle qu’il existe des valeurs universelles au-delà des clivages politiques ou sociaux. La musique est la meilleure drogue et la meilleure religion, elle ne fait de mal à personne.

Certains disent que cette chanson fait écho au décès de votre mère, feu Françoise Hardy. Lui rend-elle hommage ?

“Non, même si elle est sortie à ce moment-là.”

En parlant d’amour, vous êtes discret dans la presse people. Pour quoi?

« Je ne veux pas être connu comme une personnalité publique ou comme un « fils de ». Je préfère être valorisé pour mon travail, en tant qu’artisan des mots et de la musique. J’ai fait beaucoup de progrès en tant que guitariste et parolier. J’admire Brassens : pour moi, c’est le maître absolu.

Vous serez en concert au Théâtre National de Mons le 7 mai. Comment vous sentez-vous en Belgique ?

« On prend ça moins au sérieux qu’en ! Les Belges ont plus d’humour et de recul. Je garde beaucoup de bons souvenirs avec eux, notamment des concerts au Cirque royal de Bruxelles et des collaborations avec Philip Catherine. Je pense aussi à Toots Thielemans.

 
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