ENQUÊTE – Deux mois après la fin des Jeux olympiques, la gendarmerie nationale est heureuse d’avoir participé aux cérémonies, aux côtés de la chanteuse Aya Nakamura. Depuis, on s’en prend à ses musiciens et à ses chanteurs.
Sous les ors de la salle des banquets de l’Élysée, lundi dernier, Philippe Brocard et Mathieu Septier se tenaient d’abord en réserve, tandis que le roi et la reine des Belges terminaient le dîner d’État donné en leur honneur. A l’heure du dessert, les deux chanteurs du Chœur de l’Armée française, vêtus de tenues bleu marine avec boutons et épaulettes dorés, ont fait un pas en avant. « Nous avons osé interpréter Alors on danse, du chanteur belge Stromae », » dit le baryton Philippe Brocard. Il semblerait que la chanson, interprétée avec l’orchestre à cordes de la Garde républicaine devant 250 invités, ait plu à la reine Mathilde et au roi Philippe.
Le grand public connaît la chorale de l’Armée et les musiciens de la Garde républicaine pour leur capacité à scander les grands moments républicains, du 14 juillet aux cérémonies organisées dans la cour d’honneur des Invalides. Mais depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques, un peu…
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