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Hugues Hamelynck, le nouveau professeur de théâtre à la Star Academy

Comment vous sentez-vous à quelques jours du lancement de la nouvelle saison de Star Academy ?

Très excité, bien sûr ! Cela fait plusieurs jours que nous sommes dans les starters, et nous attendons désespérément que le coup d’envoi soit donné. C’est un peu un lion en cage, l’excitation est à son comble, et il est temps que tout commence !

En tant que professeur à la Star Academy, était-ce une opportunité que vous ne pouviez pas refuser ?

Oui, c’est le genre d’offre qu’il est difficile de refuser, d’autant plus que je ne l’avais pas demandé. C’est un cadeau du destin. Une telle opportunité se présente rarement : une expérience humaine et professionnelle incroyable, et une visibilité unique pour quelqu’un qui, comme moi, exerce une profession publique. Il n’y avait que de bonnes raisons de dire oui.

Nous vous connaissons surtout pour votre travail à la radio et à la télévision, mais ce rôle à la Star Academy est un retour à votre premier amour, n’est-ce pas ?

Exactement. Même si la presse me connaît principalement pour mon travail médiatique, je n’ai jamais quitté le monde du théâtre. Je dirige un dîner-théâtre depuis 20 ans, je fais des one-man shows depuis 5 ans et je suis impliqué dans l’improvisation depuis toujours. C’est juste que mon travail à la RTBF et sur Nostalgie a peut-être éclipsé cet aspect de mon parcours. Mais oui, je suis ravie que le public découvre cette autre facette de moi, celle de ma première passion : le théâtre.

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Vous reprenez le flambeau après Pierre Debrouwer. Qu’est-ce que ça fait de suivre ses traces ?

C’est sympa avant tout, je dois évidemment lui être infiniment reconnaissant, car Pierre a effectivement glissé mon numéro de téléphone dans une liste de numéros, et ça a sûrement dû être le déclencheur, c’est sûr. Bon alors, je précise qu’il n’y avait pas que mon numéro et que la production avait la possibilité d’en choisir plein d’autres. Et donc comme tout le monde, j’ai suivi toutes les étapes et tout le processus de casting et de sélection. Il ne suffisait pas de connaître un ancien professeur pour être choisi ! J’ai connu Pierre grâce à l’improvisation à Bruxelles, où nous avons travaillé ensemble. Ce n’est pas une amitié intime, mais c’est une relation professionnelle solide.

Le processus de sélection a-t-il été stressant pour vous ?

Pas au début, parce que je pensais honnêtement que je ne me ferais pas prendre. Je l’ai donc pris avec un certain détachement au début. Mais au fur et à mesure que les étapes avançaient, j’ai commencé à prendre les choses plus au sérieux. Il y a toujours une part d’inconnu, et c’est ce qui crée un peu de stress. Nous savons qu’en acceptant, nous serons confrontés à beaucoup de choses nouvelles.

La soudaine notoriété que vous allez connaître en vous fait-elle peur ?

Je ne sais pas. C’est difficile d’anticiper. Je pense que c’est comme la vie : on apprend en faisant. On a beau dire à un enfant « ne touche pas à cette poêle chaude », il la touche et se brûle. A partir de ce jour, il a compris qu’il ne devait plus le faire. Et donc j’ai tendance à penser que le revers de la médaille de cette notoriété, je suis obligé de la découvrir pour savoir comment la gérer après.

Comment vous définiriez-vous en tant que professeur de théâtre ? Plus strict ou plus attentionné ?

Oscar Sisco n’était pas dans le monde de l’improvisation. Et Pierre de Brauer n’était pas dans le monde du théâtre classique. Je pense que je suis un juste milieu entre les deux. J’ai une formation classique en théâtre et également une formation basée sur le corps et le mouvement, grâce à l’école de Jacques Lecoq. Ajoutez à cela mon expérience en improvisation, et je pense apporter un équilibre entre ces différentes approches. Personnellement, j’ai toujours eu la réputation d’être un coach exigeant mais juste. Mon objectif sera de créer un environnement bienveillant où les étudiants pourront se dépasser.

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Comment allez-vous encourager les universitaires à prendre des risques sur scène ?

Mon rôle est de créer un espace de confiance où les élèves peuvent apprendre à lâcher prise. On a quand même la chance d’avoir un métier, où on ne dit pas « on va travailler » mais on dit « on va jouer ». C’est rare ! Il faut réussir à faire taire cette petite voix qui nous dit : « Ne fais pas ça, tu seras ridicule. » Je vais leur montrer, en jouant avec eux, que le ridicule ne tue pas. Et au-delà, il faut rappeler et encourager les académiciens à se dépasser. Parce que la peur n’annule pas le danger. C’est bien elle. La peur n’annule pas le danger. En plus, à la Star Academy, tout va très vite. Dès le départ, ils doivent être prêts à jouer et à apprendre. La prise de risque est essentielle.

Vous semblez bien connaître la série. Étiez-vous déjà fan avant de nous rejoindre ?

Oui, j’ai beaucoup suivi la Star Academy. L’année dernière, je suis vraiment devenue accro. J’ai regardé presque tous les primes et les quotidiens. Mais j’étais déjà une grande fan à l’époque de Jennifer, Nolwenn et Élodie Frégé. C’est un programme fascinant qui a évolué au fil des années. Aujourd’hui, c’est véritablement une école artistique, avec des caméras bien sûr, mais une véritable école.

Aujourd’hui, en 2024, pensez-vous qu’un chanteur doit aussi être acteur pour réussir ?

Absolument. Les artistes d’aujourd’hui ont souvent des talents multiples. Si vous regardez des artistes comme Angèle ou Stromae, ils ne font pas que chanter. Il y a de la danse, de la mise en scène, une véritable performance visuelle. A la Star Academy, les élèves suivront des cours de chant, de danse, de théâtre, et tout cela est complémentaire. Bien sûr, c’est un concours de chant, mais les artistes à succès ne se contentent plus de chanter.

« Le mélomane mythomane » s’inspirera-t-il de son aventure Star Academy ?

(Rires) C’est une bonne question ! Je n’y avais jamais pensé, avec votre question peut-être. Je pense que pour le moment, mon envie sera, grâce à Star Ac’, de le faire connaître au plus grand nombre tel qu’il est. Or, mon spectacle date de 2019 et n’a jamais cessé d’évoluer, il n’est donc pas impossible qu’un sketch inspiré de la Star Academy puisse s’y glisser un jour. Mais je demanderai évidemment la permission !

Le nouvel hymne de la Star Academy a été dévoilé et surprise… C’est un titre 2024 !

« Personne n’a dit que j’avais le sens de l’humour ! (Rires) On a souvent cette image des Belges, un peu comme des petits chiots qui remuent la queue, toujours heureux… mais ce n’est pas forcément vrai. Evidemment, on va essayer d’apporter un peu de différence, mais il ne faut pas se tromper. Prenons par exemple Malika, qui est professeur de danse : c’est un personnage qui dégage beaucoup de jovialité. Nous serons dans cet esprit, mais. attention à ne pas se fier aux apparences. Je sais être exigeant quand il le faut ! Cela dit, oui, nous apporterons une bonne dose de plaisir et d’amusement. Après tout, c’est un excellent spectacle de divertissement ! Les enjeux sont importants pour les étudiants, mais l’objectif reste aussi de créer de fabuleux moments de partage, il faut donc qu’ils soient baignés de joie.

 
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