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Enceinte et toujours derrière les barreaux, Poupette Kenza prend enfin la parole

Arrêtée dès son arrivée sur le sol français, placée en garde à vue puis mise en examen dimanche 7 juillet avant d’être incarcérée, l’influenceuse Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, n’est toujours pas sortie de prison. De quoi est-il accusé ? “Poupette Kenza est accusée d’avoir tenté d’arracher 350 000 euros à un ancien associé en utilisant un stratagème aussi sombre qu’incroyable, entre menaces, recrutement d’un acolyte, photos de violences physiques et scénario de film de gangsters”, nous avons appris. Lundi 23 septembre dernier, le blogueur Aqababe a pu affirmer sur ses réseaux sociaux qu’Allan Liehrmann, le mari de l’influenceuse, était enfin de retour sur le territoire français après plusieurs mois à Dubaï.

Poupette Kenza, enceinte de huit mois, épuisée

Selon nos confrères du Parisien, qui citent l’AFP, le mari de Poupette Kenza, Allan Lierhmann, a également été mis en examen en septembre dernier pour extorsion et association de malfaiteurs puis écroué. Il a été inculpé « pour extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un ou plusieurs délits » et placé en détention provisoire, ont indiqué à l’AFP Me Hugues Vigier et le parquet de Rouen. Interrogée par les enquêteurs, Kenza Benchrif a assuré qu’elle n’y était pour rien et que son mari serait à l’origine de cette sordide affaire. Ces messages ne sont pas moi, ce sont mon mari. C’est lui qui a l’application. En fait, comment dire, je sais très bien que ce qui s’est passé là-bas était, comment dire, illégal. Au fond, mon mari et moi ne sommes pas des criminels, nous ne sommes pas de mauvaises personnes. Nous voulions juste récupérer notre argent..

Ce jeudi 10 octobre, nos confrères du Parisien ont publié de nouvelles informations, notamment concernant la détention de l’influenceur. Le 4 juillet déjà, elle déclarait qu’elle n’était pas à “aimer” en prison et que ses enfants lui manquent, confiés à une personne de confiance à Dubaï. “Je suis enceinte de cinq mois et je ne supporte pas les odeurs (…) En prison, j’ai été reconnue et on m’appelle toute la soirée, je suis très anxieuse”a-t-elle déclaré. Et d’ajouter sérieusement : “Je ne vais pas tenir, je n’en peux plus”. » À la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime), l’influenceuse est incarcérée dans la ‘crèche’, réservée aux détenues enceintes. Il est composé de deux cellules individuelles, reliées par une porte intérieure ouvrant. ‘ouvert à discuter Mais, selon nos informations, le second est actuellement vide.specifies Le Parisien.

Un statut particulier pour l’influenceur ?

“Contrairement aux 43 autres détenues, parfois jusqu’à trois dans 9 m2, Poupette Kenza dispose, au même étage, d’une cellule plus grande qu’elle occupe seule et qu’elle se charge d’entretenir”, nos confrères détaillent. « Ce sont les plus propres en détention »précise même Johan Prost, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants non-gradés. A l’intérieur de sa cellule, il y a une douche avec eau chaude, des toilettes, un coin cuisine, tandis que les autres détenues se lavent collectivement. Et le secrétaire local du syndicat pénitentiaire assure : « Elle ne bénéficie pas d’un traitement de faveur parce qu’elle est connue. C’est une détenue moyenne. ». Alors que son terme approchait et que ses examens étaient effectués à l’hôpital où la police l’a emmenée menottée, elle aurait déclaré : « Je ne veux pas accoucher en prison ! ». Si elle doit accoucher alors qu’elle est encore derrière les barreaux, elle retournera dans sa cellule après son séjour à l’hôpital et pourra garder son enfant avec elle jusqu’à l’âge de 18 mois. À suivre.

 
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