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Personnes. Brigitte Bardot fête ce samedi ses 90 ans, entre solitude et combat

Brigitte Bardot fête ses 90 ans ce samedi et s’irrite peu à peu face à l’avalanche d’attention que lui vaut cette étape symbolique. “Tu es gentil, mais j’en ai marre de cet anniversaire!” J’en ai assez, parce que c’est du harcèlement, je suis sollicité de tous côtés. » Ce débordement de demandes la fatigue, comme une vague qui revient sans cesse, inlassablement, vers le rivage. C’est un anniversaire unique, heureusement, mais l’insistance fatigue autant l’âme que l’esprit.

Malgré tout, elle se réjouit d’avoir franchi ce cap de longévité remarquable, tout en relativisant : le temps s’écoule doucement, les jours en chassent les autres, et, pour elle, chaque matin ressemble au précédent. Le passage des heures la laisse indifférente ; elle observe simplement la vie, avec une sérénité inaltérable. « Je suis très heureux d’être arrivé à un âge aussi canonique ! » Elle ne pense vraiment pas à son âge. « Pour moi, chaque jour est pareil… Je les prends aussi facilement qu’avant. Je regarde le temps passer et je trouve que ça va très bien ! »

Solitude apaisante

Ce qui la préoccupe réellement, c’est moins sa propre existence que celle des êtres sans voix qu’elle a toujours défendus. Les animaux, son combat de toute une vie, souffrent encore et cela l’attriste. Mais ce qui lui permet de tenir, c’est son rapport unique à la vie, son amour de la nature, son envie de se retirer loin des hommes. Loin de la frénésie humaine, elle trouve refuge dans une solitude apaisante, enveloppée dans un silence complice. Elle fuit le tumulte du monde, préférant la quiétude de ses pensées et la proximité des vivants, ceux qui n’ont pas besoin de mots pour exister.

A Saint-Tropez, entre ses deux demeures, La Madrague et La Garrigue, elle vit à son rythme. Chaque jour, en pleine journée, elle prend le volant de sa vieille 4L cabossée pour s’enfuir vers sa propriété, cachée de l’autre côté de la presqu’île, à Capon. Là, dans ce coin préservé, elle savoure la tranquillité retrouvée. Le courrier, les appels, parfois le téléphone qui sonne pour les urgences liées à la cause animale… Son esprit est ces derniers temps entièrement tourné vers cet espoir, cet objectif qui lui tient tant à cœur : voir, de son vivant, la fin du monde. consommation de viande de cheval.

Cependant, cette paix qu’elle recherche inlassablement est constamment perturbée par l’insistance du monde extérieur. Chaque jour, un défilé incessant de curieux défile devant sa maison, des bateaux qui s’approchent toujours un peu plus, des touristes qui, à travers des haut-parleurs, osent formuler des demandes absurdes et vulgaires. Depuis des décennies, la même scène se joue inlassablement sous ses fenêtres : la curiosité insatiable des foules, fascinées par une icône qui aspire à l’oubli.

 
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