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Explosion florale chez Loewe, Victoria Beckham coupe au canif : Actualités

Loewe a proposé vendredi une séance de lévitation, avec de grandes robes à fleurs se balançant sur des cerceaux, dans un moment de grâce suspendu entre XVIIIe et XXIe siècles.

Jonathan Anderson, le directeur artistique de 40 ans unanimement plébiscité pour chaque collection, a réinterprété cette structure de la fin de la Renaissance, la crinoline aux cerceaux visibles enveloppée dans une robe fine comme un voile qui bouge et respire autour du corps. .

La matière sort du vêtement comme si elle volait. “Vous avez la structure, mais en même temps l’idée de quelque chose qui est en mouvement constant”, a expliqué le designer nord-irlandais à la presse après le défilé.

« Nous avons réussi à trouver un moyen de rendre la structure suffisamment légère. Il est possible d’obtenir cette tension avec seulement deux morceaux de tissu », a-t-il ajouté.

Pour le soir, des mini-robes à sequins dans des tons bleu cobalt, gris granit et irisés, avec un micro-pantalon assorti.

Il y avait aussi des propositions beaucoup plus classiques pour l’ancienne bag house : le biker qui se transforme en cape de super-héros, le pantalon évasé en pur cuir de couleur crème.

Dans le public, de vieilles connaissances de Jonathan Anderson, comme le réalisateur italien Luca Guadagnino et l’acteur Daniel Craig avec son épouse Rachel Weisz.

Jonathan Anderson a également dessiné les costumes du prochain film de Guadagnino, « Queer », dans lequel l’ancien agent 007, égérie de la dernière campagne publicitaire du label, vit une intense romance gay.

– “Enracinement” –

Chez Issey Miyake, la collection printemps-été 2024/2025 s’est déroulée autour de l’art du papier.

« Une envie de s’enraciner par le toucher », explique le designer Satoshi Kondo, à la tête de la maison japonaise basée à Paris.

Des robes chasubles si fines qu’elles semblent pouvoir se déchirer à tout moment, des vestes en « washi », le papier traditionnel japonais, se portent jambes nues, tel un poétique origami beige déplié, d’où émane une grande pureté.

Les pantalons sont suspendus à des pinces de papeterie en métal inattendues.

Le décor, les jardins japonais du parc floral, a plongé le public dans un moment rare de zénitude, avec musique naturelle, sable au sol et vent dans les feuilles des arbres derrière de grandes baies vitrées.

Les sacs ultra fins d’Issey Miyake, noués à chaque extrémité, confirment la tendance de la saison : le sac bandoulière soft XXL à porter sur le dos.

– Rage –

Chez Nina Ricci, la figure de la Lolita, en tenue à pois, grandes lunettes noires et chapeau noir emblématique de la maison, va et vient sur les podiums, sans créer l’émerveillement de la première et attendue collection du créateur Haris Reed.

Le Japonais Yamamoto a joué le noir et blanc, l’un des autres marqueurs de cette saison où la griffe Vetements proposait un défilé anarchique de stars, parmi lesquelles le rappeur Travis Scott, Gigi Hadid en robe scotch DHL ou encore l’actrice Marcia Cross.

Enfin, pour clôturer la journée, Victoria Beckham s’est offert le cadre prestigieux du Château de Bagatelle, dans le Bois de Boulogne.

L’ex-Spice Girl s’emploie toujours à briser son image lisse : ici, les costumes féminins se retrouvent arrachés au niveau des épaules ou fendus sur une jambe comme par excès de rage en ciseaux.

Plus attendue, la version en nylon transparent habille la soirée, comme la nuisette en satin, en vert pomme ou prune.

« Posh » (son surnom) n’a pas échappé à sa palette fétiche, le noir, apparaissant à la fin du défilé, dans un tailleur impeccable aux épaules, avant d’animer l’une des soirées les plus attendues de la semaine dans ce même château, entièrement éclairé par aux chandelles pour l’occasion.

 
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