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« Si je dis que j’aime mon pays, on m’appelle un nègre domestique. »

Sous le couvert d’une époque où « liberté d’expression » est devenu LE mot d’ordre, l’injonction cache une autre réalité. Seule la parole conforme à un certain dogme peut être lâchée sans égratignure.

– Si je dis que j’aime mon pays, on m’accuse de « négresse domestique ».

– Si j’évoque ce crime contre l’humanité qu’est l’esclavage arabo-musulman, je serais « Islamophobe ».

– Si je propose un tribunal de Nuremberg pour le pogrom du 7 octobre, je serais complice “génocide” Et “apartheid”.

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Des insultes virulentes qui ne visent qu’à disqualifier, humilier, calomnier la parole pour mieux garantir une mort sociale. Ce qu’il faut donc, c’est une parole tenue derrière les barreaux de l’idéologie, de l’assignation et de la terreur. Au secours !

Démocratie et liberté d’expression

Or, il n’y a pas de démocratie sans liberté d’expression. C’est un combat pour le droit d’être soi-même, quelle que soit sa religion, sa couleur de peau ou son sexe. Elle permet de rester humain, citoyen, de nous libérer, d’accéder à notre souveraineté intérieure, de disposer de nous-mêmes, de nous autodéterminer en refusant les identités carcérales. C’est aussi un combat pour le droit d’être le peuple de la diversité d’opinion. C’est un combat pour être plus fort grâce à la parole de tous et en écoutant tous. La liberté d’expression est le fondement de notre civilisation. Pourtant, les moralisateurs, armés de guillotines numériques, nous rappellent à l’ordre depuis leur salon, provoquant le pire dans la rue. Salman Rushdie illustre ce phénomène d’intolérance déguisé en humanisme.

Une démocratie ne vit pas sur la base d’une majorité silencieuse.

Mais il y a pire que cette censure du tribunal populaire. Il y a l’autocensure. Une servitude volontaire terrifiante. L’autocensure, fruit de la peur et du manque de mots, sert les doctrines totalitaires. Bref, elle fait leur sale boulot, en leur laissant les mains propres. Le processus a déjà commencé. Combien de personnes n’osent plus dire ce qu’elles pensent, par peur des représailles ? Or, une démocratie ne vit pas sur la base d’une majorité silencieuse. Accepter de nous faire taire, c’est sacrifier la liberté d’expression, en faire un principe ” voix “ de disparition.

La liberté d’expression est un devoir

Nos aînés se sont battus pour elle, parfois jusqu’à la mort. Cet héritage, d’une incroyable modernité, il faut le préserver. Comment ? En ne cessant jamais d’utiliser les mots. Des mots qui viennent des livres, de la culture, de l’écriture, de l’oralité, des mots qui forgent une pensée profonde. L’appauvrissement de la langue est d’ailleurs l’autre guerre menée contre la liberté d’expression, un étranglement à la Source. Conséquences : la violence, faute de parole, la privation d’armes pour défendre nos idées.

L’histoire n’a jamais été faite par ceux qui restent silencieux.

Aujourd’hui, la liberté d’expression n’est pas seulement un droit, ni un combat, c’est un devoir. Il faut continuer à parler, à écrire, à dire, parfois à dénoncer, à défendre le réel autant que l’universel. Qu’on se le dise, l’histoire n’a jamais été faite par ceux qui se taisent.

 
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