Le nouveau documentaire sur le défunt producteur de musique suscite la controverse car ses proches sont indignés de la façon dont Avicii y est représenté.
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Disponible sur Netflix depuis le 31 décembre 2024, le documentaire je m’appelle Timqui raconte la vie de Tim Bergling (Avicii) est depuis au cœur des discussions parmi les fans de musique électronique, et pas forcément pour les bonnes raisons.
La plateforme de streaming nous présente le film comme suit :
« Avant Avicii, il y avait Tim. Laissez-vous guider par ses propres paroles et découvrez comment ce prodige musical est devenu l’un des artistes marquants de sa génération.
Ce qu’il faut savoir cependant, c’est qu’à travers des extraits de la vie d’Avicii et des entretiens avec son entourage, il montre également les problèmes de santé mentale auxquels l’artiste a été confronté suite à sa montée en popularité. De nombreux auditeurs ont été touchés par cet aspect du documentaire, dévastés d’avoir perdu une star aussi brillante dans une spirale d’anxiété et de dépression. D’autres ont plutôt considéré ces moments à l’écran comme irrespectueux et l’ont fait savoir.
Mais d’abord, un premier reproche répété à plusieurs reprises était que ce long-métrage ne faisait que reproduire en grande partie des informations déjà partagées dans le documentaire. Avicii : histoires vraies. Ce dernier a été libéré il y a cinq ans, quelques mois avant la mort malheureuse d’Avicii, qui s’est suicidé.
Cependant, ce sont les amis de Tim qui ont le plus à dire sur ce portrait de sa vie. Sean Eriksson, un de ses bons amis qui vivait avec lui, a exprimé son mécontentement, ce qui explique son absence du documentaire. Connaissant bien Tim et sa situation, il estime que son histoire n’a pas été bien représentée, notamment sa relation avec son père, Klas Bergling.
Il a réagi en affirmant qu’une des déclarations de Klas, relatant une intervention faite pour la santé psychologique d’Avicii, est totalement fausse. Selon lui, le père accordait plus d’importance à la présence de son fils à divers spectacles et événements pour amasser de l’argent et du succès qu’à son bien-être.
Ne s’arrêtant pas là, il met également un autre ami de Tim, Jesse Waits, sur la sellette. Ce dernier a évoqué la dépendance du producteur aux analgésiques sans donner beaucoup de contexte à ce sujet. Cependant, comme le mentionne Sean, de nombreux éléments clés auraient dû être mentionnés pour que la situation soit décrite correctement : il s’agirait des opérations chirurgicales de Tim, dues à sa consommation d’alcool et de sa pancréatite, et de la douleur qu’il ressentait. enduré, ce qui aurait été la principale raison de sa dépendance à la drogue.
D’ailleurs, l’homme d’affaires David Yazdani a également soutenu ces affirmations. Dégoûté, il mentionne que lorsqu’Avicii a refusé des contrats, Klas a utilisé « des tactiques de manipulation avec ses proches pour le faire changer d’avis », et qu’il était « le pire père ».
Plusieurs internautes ont fait écho à ce sentiment, déçus que son histoire n’ait pas été diffusée dans son intégralité, plusieurs moments importants d’Avicii manquant. En fait, dans un article de septembre, Sean a évoqué sa frustration à ce sujet avant que le public ne sache que le documentaire était en route :
« L’histoire de Tim n’a pas encore été racontée. Du moins, pas par ses proches. J’en ai vraiment marre de ce récit bizarre, faux et contrôlé qui fait de Tim le symbole de la raison au lieu d’honorer son héritage pour toutes ses grandes réalisations et la personne extraordinaire qu’il était.
Le docu-film se retrouve donc en plein débat : la Toile se demande si ce retour sur sa vie est un hommage touchant, ou s’il est maladroit, racontant les difficultés de Tim avec un regard extérieur qui sonne parfois faux. De plus, de nombreuses personnes ont mentionné que le documentaire Avicii : histoires vraiesil a donné des détails plus intenses et poignants sur la santé mentale d’Avicii, tout en célébrant son influence considérable sur la musique. C’est aussi ce documentaire que, selon David Yazani, Tim a voulu laisser derrière lui en souvenir de sa vie.
Quoi qu’il en soit, ce documentaire laisse aux fans d’Avicii un sentiment doux-amer, de la nostalgie liée à leur artiste préféré à la triste réalité de son décès. Quant à sa situation personnelle, il faut cependant accepter qu’elle ne sera jamais complètement éclaircie.