Pour ce troisième épisode, l’équipe des « bras cassés » que vous dirigez devra résoudre une enquête dans laquelle l’un des membres est impliqué. Ce qui risque de rendre la tâche encore plus complexe, non ?
Barbara Cabrita : Oui, mais c’est ce que j’aime Poulets grillés : les personnages sont touchants, car ils ont tous un défaut. Dans cet épisode, Capestan, que j’incarne, va devoir composer, s’écarter de son parcours professionnel, avec une enquête qui entre dans la sphère privée…
Clap de fin pour Poulets Grillés sur France 3
C’est le dernier épisode de la série. L’équipe va-t-elle vous manquer ?
Ah oui, parce qu’on a tous fait des liens… Mais on ne savait pas, au moment du tournage, que c’était le dernier épisode.
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Capestan est enceinte, mais tu n’avais pas besoin de porter un faux ventre….
Non, car j’étais enceinte de presque six mois au moment du tournage. C’était une volonté de ma part de ne pas cacher ma grossesse, c’est pourquoi la grossesse de mon personnage a été ajoutée au scénario. J’ai participé à l’écriture de certaines scènes et cela apporte quelque chose d’intéressant : Capestan est très mystérieuse, on ne sait rien de sa vie privée, on ne sait pas qui est le père…
Barbara Cabrita parle de maternité
Vous avez récemment envoyé un message à votre bébé sur Instagram : « Je te sens toujours en moi. » Seriez-vous nostalgique de cette période ?
Non, ce n’est pas de la nostalgie… Je parle des traces que nous gardons dans notre corps en tant que mères, de l’impact physique de la grossesse et de l’impact psychologique du post-partum. Mon fils a 4 mois et demi et je suis toujours dans le vif du sujet. Les femmes regrettent souvent de ne plus avoir le même corps. C’est vrai, mais c’est beau. Même si notre corps change, est moins beau, moins tonique, avec des cicatrices et des douleurs, c’est pour la bonne cause.
