L’Un autre jour, alors qu’elle hésitait entre deux paquets de lessive dans une supérette, un homme s’approche d’elle et lui dit : « Savez-vous que vous êtes le sosie de Lucie Castets ? » Lucie Castets sourit – elle sourit souvent – et se présente. Elle est habituée à ce genre de remarques. Un autre jour, on lui a demandé cette fois si elle était actrice. Elle a dit non, qu’elle était une politicienne. L’autre a tout de suite compris : « Ah, vous êtes Lucie Castets ! »
L’ancien (et encore un peu) candidat à Matignon s’amuse à évoluer dans une sorte de flou. Certains dirigeants politiques s’offusquent de l’anonymat, et plus encore du fait d’être pris pour quelqu’un d’autre que pour elle. « Je ne me définis pas comme un homme politique. Je suis une « opni », un objet politique non identifié », s’amuse-t-elle ce matin de décembre.
A LIRE AUSSI L’incontournable M. Bayrou, nommé Premier ministreTrès détendue, elle discute dans un café près du Louvre qu’elle a rejoint à vélo, vêtue tout de noir, de la pointe de ses bottes jusqu’au casque de vélo, un peu tel un soldat du GIGN. Entre deux gorgées d’orange pressée et un coup de téléphone de Marine Tondelier, elle évoque sa nouvelle vie, son « fils », ses origines caennaises, son arrivée à Sciences Po Paris où elle a eu l’impression d’être un peu prise pour une « fille ». « redneck », l’image d’une Parisienne qu’on lui a collée malgré elle, la curiosité parfois intrusive des médias…
Un ancien PS insoumis
Et donc la politique. Elle n’est pas […] En savoir plus