Yvon Roy, le frère de Gildor et Maxim, rêve que Luc Dionne lui offre un rôle dans « Dumas »

Yvon Roy, le frère de Gildor et Maxim, rêve que Luc Dionne lui offre un rôle dans « Dumas »
Yvon Roy, le frère de Gildor et Maxim, rêve que Luc Dionne lui offre un rôle dans « Dumas »

Son visage, que vous voyez STATUT en ce moment, cela signifie probablement quelque chose pour vous. Non seulement Yvon Roy est comédien depuis près de 40 ans, mais il a aussi des airs de famille avec son frère et sa sœur, Gildor et Maxim Roy…

• Lisez également : 5 secrets de Maxim Roy sur le podcast « Ouvre ton jeu »

Il y a eu beaucoup de bruit à propos de son arrivée STATUT. Il faut dire qu’Yvon Roy ressemble à Gildor ! C’est lui qui incarne Maître Daigneault, l’avocat du détenu Dave Labelle (Jean-Moïse Martin), qui refuse son traitement de chimiothérapie. « Le développement est très intéressant ! La porte est-elle ouverte pour que son personnage revienne dans de nouveaux scénarios ? « C’est possible. J’aurais juste aimé inspirer l’auteur ! Il a vécu un grand stress en se retrouvant dans cette grosse machine à courir qu’est STATUT. «C’est très énervant», admet-il. D’autant plus que les acteurs sont extraordinaires ! Ce sont des machines incroyables ! Mais j’ai été très bien reçu. La plupart des acteurs, je les connaissais.

Ses débuts avec Patrick Labbé

Et pour cause : il est dans le métier depuis près de 40 ans ! D’ailleurs c’est drôle qu’il se retrouve sur le tournage d’une série mettant en vedette Patrick Labbé, lui qui s’est fait connaître à ses côtés dans la mini-série Rocherdiffusé en 1988 à Radio-Canada. “Patrick était très jeune, je pense qu’il avait 15 ans à l’époque, et je venais tout juste de sortir de l’école d’art dramatique.” Ils n’ont pas eu l’occasion de se rencontrer et d’en parler sur le plateau de STATUT. « Mais nous nous sommes revus quand nous avons joué en Les filles de Caleb et on en a reparlé… » Jouer André Michaud, ce clochard qui se prostitue et vend de la drogue pour gagner de l’argent et qui entraîne le jeune Rock (Patrick Labbé) dans son enfer, n’a pas dû être facile pour l’acteur inexpérimenté qu’il était à l’époque. . « C’était intense, mais on rêve de ce genre de rôle ! C’est riche à interpréter. J’imagine que pour Patrick c’était plus difficile, vu son jeune âge, mais j’avais quand même 28 ans… Et j’ai eu la chance de faire quelques recherches là-dessus. C’était une expérience très intéressante !

Souvent, au cours de sa carrière, Yvon a joué le rôle des clochards. «J’ai souvent été choisi pour ça. Et c’est quelque chose que j’aime, parce que je me souviens que, quand j’étais à l’Ecole Nationale, on me confiait beaucoup de rôles de bons gars et, à un moment donné, je trouvais ça un peu plat. Je me suis plaint auprès de Michelle Rossignol (l’actrice était, à l’époque, directrice de l’institution) et, à la sortie de l’école, j’ai fait du Rock. Après, je n’ai plus jamais joué contre des bons gars !

L’envie de regarder ailleurs

Aujourd’hui, c’est drôle pour lui de jouer un avocat. “Depuis que j’ai recommencé à jouer, je joue davantage de personnages de l’autre côté.” Il fait allusion à une pause qu’il a faite en tant qu’acteur dans les années 2010, avant de revenir à ses premiers amours à la fin de cette même décennie. «J’ai arrêté pendant environ six ans. Je n’ai pas dit que j’arrêtais, mais je voulais chercher ailleurs. J’ai fait autre chose. Je suis parti travailler dans une entreprise de communication, où j’ai assuré la direction artistique d’événements spéciaux. Avant cette pause, dans les années 2000, il avait exploré la politique municipale. «Je me suis même présenté comme candidat à Vision Montréal.»

Il met en vedette Dave Richer

La direction artistique l’a également conduit à la réalisation, et il le fait encore aujourd’hui. «Le printemps dernier, j’ai réalisé le spectacle pour le comédien Dave Richer, atteint de paralysie cérébrale.» Ce dernier est actuellement en tournée avec Spasme de rire ! « C’est Normand D’Amour qui me l’a fait découvrir il y a une vingtaine d’années, note-t-il. Il y a quatre ou cinq ans, l’acteur et réalisateur est allé voir sa conférence et il a découvert que cela pouvait devenir un spectacle d’humour. C’est ainsi qu’ils ont commencé à travailler ensemble. « Nous avons présenté un spectacle à guichets fermés au Lion d’Or de Montréal pendant six soirs… et depuis, il est en tournée !

Yvon n’a jamais traité Dave différemment des autres acteurs. « J’étais aussi exigeant avec lui qu’avec n’importe qui. Et il veut que cela continue à atteindre ses objectifs. Il ne cesse de se surpasser depuis sa naissance. On lui a dit qu’à cause de sa paralysie cérébrale, il ne pourrait jamais parler, ni marcher, ni faire quoi que ce soit… et il a marché, il parle et il est vraiment extraordinaire ! C’est un exemple de détermination.

Une période de découragement

Il s’estime chanceux : hormis la pause volontaire qu’il a prise au cours de sa carrière, Yvon Roy a toujours réussi à vivre de son métier. “Je ne dis pas que j’ai toujours vécu richement”, ajoute-t-il. A l’école, j’étais bien préparé : on nous disait qu’on ne faisait pas ce métier pour devenir riche. Donc je savais que quand les choses allaient bien, je devais m’accumuler un peu.

Car le métier ne lui a pas toujours offert de bons moments. Il se souvient qu’après avoir été propriétaire du théâtre Le Bosquet, à Victoriaville, de 1994 à 2000, le comédien s’est retrouvé sans emploi l’année suivant sa vente. « Je ne travaillais pas du tout ! J’ai auditionné et on m’a recommandé 19 fois sans que ça marche. C’était mon record ! J’étais découragé ! J’aime toujours dire que dans ce métier, il y a mille raisons d’avoir un rôle et mille raisons de ne pas l’avoir ! Si cette insécurité l’a parfois rendu anxieux, il avoue que « depuis une quinzaine d’années, [il] ne vous inquiétez pas vraiment pour le travail » !

Le trio à l’écran

Alors qu’on le voit dans le quotidien de Radio-Canada, son frère Gildor joue le rôle-titre dans la série Dumas et sa sœur, Maxim, vient d’arriver Indéfendable. Est-ce la première fois de leur carrière que les deux frères et sœur se retrouvent en même - au générique d’une grande série ? «Tu devrais demander à ma mère», répond Yvon, dont la mémoire fait défaut sur ce détail.

Il est fier de ses frères Gildor et Luc ainsi que de sa sœur Maxim. « Maxim a une belle carrière. Elle a travaillé aux Etats-Unis dans de grosses productions, elle a une sacrée carrière ! Elle a joué avec John Cusack, James Woods, Halle Berry… » Son autre frère, Luc, était également acteur. Nous l’avons vu particulièrement dans Coyote, Monica la mitrailleuse, Diva, Lancez et comptez : nouvelle génération, Séraphin : Un homme et son péché… « Il a arrêté de jouer. Il est devenu fonctionnaire fédéral. Il plaisante en taquinant son frère : “C’est pour ça que les choses vont si mal maintenant !”

Lorsqu’ils se voient de - en -, ce n’est pas de leur lieu de travail dont ils discutent. « En famille, nous parlons de beaucoup de choses autres que du travail. On se donne parfois des conseils, mais plutôt pour des choses techniques. Parlant du métier en tant que tel, quand on voit un spectacle, on en parle, mais pour le reste, du métier en général, pas grand chose.

Non destiné à ce métier

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, rien ne destinait les Roy au jeu. Leurs parents voulaient qu’ils choisissent des métiers plus sûrs. Qu’est-ce qui les a tous poussés à devenir acteurs ? “Je ne sais pas. Cela nous intéressait tous. Gildor fut le premier à s’affirmer en cela. Mon père n’était pas d’accord. Il a dit : « Allez, tu vas mourir de faim ! Tu devrais d’abord chercher un vrai travail et ensuite tu verras ! Je l’ai donc fait très discrètement. J’ai fait du théâtre à l’école et je ne l’ai pas dit à mes parents. J’avais vu ce qui s’était passé avec Gildor et je ne voulais pas vivre ça, explique-t-il. À un moment donné, je leur ai dit que j’avais été accepté à l’École nationale de théâtre. Ils ont dit : « Ah bien ? Eh bien, bonne chance !

Ses fils n’ont pas suivi ses traces

Yvon a fondé une famille avec l’actrice Nadia Paradis. En couple depuis plus de 30 ans, ils ont eu deux fils, qui n’ont pas suivi leurs traces. « Le plus jeune, qui est au cégep, est très sportif, il joue au baseball et au football. Le plus âgé, 26 ans, est gérant d’une poissonnerie et fait un peu de musique.

Le rêve de jouer avec ton frère

Le théâtre ne fait plus partie de la vie d’Yvon, mais il rêve depuis longtemps de partager la scène avec son frère. « Je jouerais bien Des souris et des hommes. C’était mon rêve de jouer à ça avec mon frère Gildor ! S’il estime qu’il est peut-être trop tard pour s’attaquer à l’adaptation théâtrale du grand classique littéraire de John Steinbeck, il rêve encore de jouer face à son aîné et jette une bouteille à la mer : « Si Luc Dionne avait un rôle de frère de Gildor dans DumasJ’irais en tabarouette ! J’aimerais ça. L’appel sera-t-il pris ?

Yvon Roy est visible dans STATUTDu lundi au jeudi à 19 h, à Radio-Canada. Maxim Roy est au casting deIndéfendableDu lundi au jeudi à 19 h, sur TVA. On pourra retrouver Gildor Roy après les vacances dans le rôle titre de la série DumasLes lundis à 20 h, à Radio-Canada.

VOIR AUSSI :

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A host of new names for the Ronquières Festival 2025 including Philippe Katerine, Étienne de Crécy and Kavinsky
NEXT Harry et Meghan réunis pour Thanksgiving ? C’est ce qui s’est réellement passé