Par Laura D’Angelo – Publié le 30 novembre 2024 à 08h30
Calogero n’a pas manqué de partager sa colère face à l’utilisation d’une de ses chansons par Jordan Bardella.
Il revient avec un tout nouvel album. Calogero a dévoilé son 10ème opus, intitulé X. Parmi les sujets abordés dans ses chansons inédites figurent l’éducation et le système scolaire. Très touché par ces deux sujets, le musicien s’est exprimé avec une certaine émotion sur l’écriture de cet album.
Calogero sort de ses gonds
Avec bienveillance, Calogero a souhaité évoquer des sujets qui le touchent particulièrement : « Même si aujourd’hui je soutiens les professeurs, je sais à quel point beaucoup d’entre nous ne se sont pas conformés à ce système de notation rigide, qui selon la sensibilité et la personnalité de chacun, ne permettait pas du tout de présager de ce que serait notre future vie d’adulte. être comme. M.mais alors s’il y a bien une chose que le guitariste détestec’est que ses chansons sont utilisées pour des causes auxquelles il ne croit pas. Alors quand il se rend compte que Jordan Bardella, qui s’est confié sur sa vie privée, a utilisé son chanson
1987 lors d’un meeting pour les élections européennes,le chanteur va sortir de ses gonds.
Le chanteur menace Jordan Bardella de poursuites judiciaires
Sur ses réseaux sociaux, il publiera ensuite un communiqué officiel dans lequel il partage sa colère. “J’ai été scandalisé d’apprendre hier, dimanche 2 juin, que ma chanson 1987 était diffusée à l’issue du meeting du Rassemblement National au Dôme de Paris. A aucun moment je n’ai donné d’autorisation pour y diffuser ma musique. J’affirme que je ne l’aurais jamais donné”il écrit. Et Calogero n’oublie pas de rappeler que « Mes chansons ne sont pas faites pour le cadre politique, elles appartiennent au public et uniquement au public.
Je suis fermement opposé à ce que ma musique soit cooptée par un quelconque parti.Et il n’est pas le seul à déplorer l’utilisation de cette musique.
« Une atteinte grave à nos droits moraux »
En effet, l’auteur du texte de 1987 a également déploré cette reprise politique : « Paul Ecole, auteur du texte 1987 et moi-même déplorons une grave violation de nos droits moraux puisque mon œuvre est associée au discours politique. Je me réserve le droit d’engager toute action en justice à ce sujet.
Ainsi, Calogero n’hésite pas à se démener lorsqu’une de ses chansons est utilisée pour des projets auxquels il ne croit pas.Et lorsque des projets le touchent particulièrement, le chanteur n’hésite pas à se donner. Une précision qui avait le mérite d’être très (très claire).