« J’ai aimé la force de Gwen, son côté passionné et attachant »

« J’ai aimé la force de Gwen, son côté passionné et attachant »
« J’ai aimé la force de Gwen, son côté passionné et attachant »

Star internationale du mannequin, la Française Cindy Bruna vit sa « première expérience d’actrice » avec la série « Cat’s Eyes ».

La jeune femme de 30 ans incarne Gwen Assaya, une policière coriace qui va tout faire pour faire tomber les sœurs Chamade.

De New York à Paris, elle nous raconte sa reconversion professionnelle et son expérience sur le tournage « intense » du blockbuster de TF1.

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“Cat’s Eyes” : la série événement montre ses griffes sur TF1

Elle a défilé partout dans le monde, partageant podiums et campagnes publicitaires avec les plus grands noms de la mode. La voici désormais au même générique que Carole Bouquet et Guillaume de Tonquédec. Cindy Bruna met entre parenthèses le mannequinat pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. La jeune femme de 30 ans fait ses débuts d’actrice dans Yeux de chatla série événement TF1 adaptée du manga de Tsukasa Hôjô.

Exit les talons hauts et les tenues de créateurs, son personnage Gwen Assaya préfère le confort d’un sweat à capuche et de baskets pour traquer les sœurs Chamade. Convaincu que Tam (Camille Lou) se cache derrière les vols qui secouent le monde de l’art parisien, ce policier déterminé va tout faire pour l’arrêter. Le fait que ce suspect numéro un soit l’ancienne petite amie de son compagnon et collègue Quentin (MB14) complique un peu plus la situation. Est-ce le signe qu’il ne faut pas mélanger travail et plaisir ? « Pas nécessairement. Je pense que c’est un signe qu’un ex ne devrait pas réapparaître.sourit Cindy Bruna à l’autre bout du fil avant de parler de ses premiers pas devant la caméra.

Je fais du taekwondo dans la vie de tous les jours. Donc même si je n’ai pas tapé fort (…), ça m’a aidé à passer ces six mois de tournage

Cindy Bruna

Comment passer des podiums les plus populaires de la Fashion Week à l’une des séries françaises les plus attendues de l’année ?

Je me demande parfois (rires). Je me pose aussi la question de savoir comment je suis passée de mon petit sud de la aux voyages internationaux en tant que mannequin. Je n’ai jamais rêvé d’être mannequin, ni d’être actrice. Tout simplement parce que je ne rêvais pas. Je me suis toujours dit que je n’en étais pas capable. La vie est pleine de surprises et d’opportunités que j’ai pu saisir quand j’étais plus jeune aussi, mêlées à beaucoup de travail. C’est elle qui m’a guidé jusqu’ici et qui m’a amené à faire des choses assez incroyables. Je suis moi-même surpris !

C’est la production de Yeux de chat qui t’a contacté ?

Certainement pas. J’ai commencé à me dire que je pourrais peut-être tenter ce métier en suivant mes premiers cours en 2019 à New York, où j’habitais. Au début de la pandémie, je suis arrivé à Paris. De fil en aiguille, j’ai trouvé une agence et j’ai enchaîné quelques castings dont celui de Yeux de chatce qui est ma première expérience en tant qu’actrice. Il y en a eu d’autres avant que je n’ai pas réussi.

C’est un énorme projet pour commencer. Avez-vous hésité avant d’accepter ?

Non parce que j’étais conscient de l’opportunité que cela représentait. Je connaissais le travail du réalisateur Alexandre Laurent (Le bazar caritatif, Les combattants), que j’ai adoré. J’ai pu le rencontrer lors de la deuxième phase d’audition, ressentir un peu son énergie et sa passion pour la série. Ça respirait l’amour, je trouvais ça vraiment cool ! J’avais hâte de rejoindre l’aventure. J’ai aimé la force de Gwen, son côté passionné et entreprenant.

Comment se prépare-t-on à jouer un policier ?

C’était assez intense. Je fais moins de cascades que les filles, surtout sur les toits. J’ai suivi des cours de maniement des armes, j’ai aussi appris à adopter la bonne posture pour en pointer une. Côté sport, je fais du taekwondo au quotidien. Donc même si je ne frappais pas fort, cela m’a aidé à rester fort physiquement et à traverser ces six mois de tournage. C’était quand même très physique !

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Caroline Dubois / Histoire du Big Band / TF1

MB14, qui incarne votre compagnon et collègue Quentin, est également débutant en tant qu’acteur. Êtes-vous restés ensemble sur le plateau ?

Notre collaboration s’est très bien déroulée. Nous nous entendions vraiment bien. C’était léger, simple. Nous avons surtout pensé à profiter du moment présent et à nous amuser dans le jeu, à nous libérer de certaines peurs et à nous faire confiance. Nous avons travaillé ainsi, avec confiance mutuelle et générosité.

Constance Labbé nous a dit que vous étiez « très sérieux et hyper concentré »que vous écoutiez beaucoup de musique avant les prises. Qu’y avait-il dans ton casque ?

Méditations parce que ça aide à s’ancrer et à se concentrer, louange aussi, la musique que j’aime et qui m’apaise. J’aime beaucoup l’afrobeat, ces sons font du bien et nous élèvent. Je trouve que sur le plateau, on peut vite se perdre et se disperser. Il y a aussi pas mal d’attente. La musique peut nous emmener quelque part émotionnellement.

Vous avez marché plusieurs fois pour Victoria’s Secret. Les mannequins jouent avec les caméras, avec le public, un peu comme des actrices finalement…

Je comprends la comparaison avec le défilé Victoria’s Secret car il y a un contact direct avec la foule. Mais dans la majorité des défilés, il y a un côté très sérieux. Parfois, ce sont même les vêtements qui nous portent, plutôt que l’inverse. Bien sûr, en tant que mannequin, on rentre un peu dans les personnages en fonction de nos tenues, mais on s’arrête souvent à une seule image. Alors qu’en jouant, cette image prend vie à plusieurs niveaux. Le mannequinat m’a aidée à devenir plus confiante et à l’aise devant une caméra. Je me souviens qu’à mes débuts, j’étais extrêmement timide. Mon agent m’a demandé de prendre des cours d’improvisation pour me libérer un peu. Il existe évidemment des similitudes entre les deux métiers. Avoir travaillé comme mannequin me permet aujourd’hui d’avoir le courage de devenir actrice.

J’ai fait beaucoup de castings, j’en ai raté beaucoup et ce n’est pas grave en fait. S’ils ne me prennent pas, c’est parce que ce n’était pas pour moi

Cindy Bruna

Avant Yeux de chatvous avez fait deux courtes apparitions au cinéma. Vous êtes crédité au générique des films Valérian et la Cité des mille planètes par Luc Besson et dans Océan 8où vous avez joué votre propre rôle. Ce sont ces expériences qui vous ont donné envie d’explorer davantage le métier d’acteur ?

Dans ValérianeJ’étais un extraterrestre, donc je n’avais pas vraiment de pression. C’était plutôt la curiosité de découvrir un plateau de tournage, de voir comment ça fonctionnait. Ils sont venus me chercher, je me suis dit : “Oh cool, allons-y!” J’étais très détaché, je n’avais pas encore cette envie profonde de faire ce métier. Mais j’ai tellement aimé l’expérience qu’inconsciemment, peut-être que cela a donné naissance à quelque chose.

Vous partez de zéro, pour ainsi dire ?

Il faut faire ses preuves, mais aussi se libérer de l’image que l’on peut se faire. J’aime sortir de ma zone de confort. J’aborde chaque audition comme une expérience pour sortir de ma zone de confort. En tant que débutant, j’ai forcément cette pression du travail que je vais mettre en amont pour arriver prêt le grand jour. Je suis perfectionniste dans l’âme, donc je m’y prépare. J’ai fait beaucoup de castings, j’en ai raté beaucoup et ce n’est pas grave en fait. J’ai aussi eu beaucoup de refus quand j’étais mannequin, je ne le vis pas mal aujourd’hui. S’ils ne me prennent pas, c’est parce que ce n’était pas pour moi.

Diriez-vous qu’il y a un avant et un après Yeux de chat ?

C’est une expérience qui m’a beaucoup appris. Je tournais le film en même temps Prospérer avec Jean-Pascal Zadi. Avoir les deux en même temps était un véritable défi. Je me voyais évoluer au fil des semaines dans mon jeu et ma confiance sur le plateau. C’est une remarque que m’a également fait Alexandre. Mais pour ce qui est d’un « avant/après », je ne sais pas si j’en suis encore conscient.

Le Making of de « Cat’s Eyes »Source : Yeux de chat

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Pour vos 30 ans en septembre, vous avez envoyé un message à l’enfant que tu étais sur Instagram (nouvelle fenêtre). Que penserait la petite Cindy, qui posait devant son affiche de Lorie, de la grande Cindy qui joue la comédie en bonus sur TF1 ?

Elle penserait que c’est complètement fou ! Je suis même sûr qu’elle ne me croirait pas si je le lui disais. J’étais tellement loin de tout ça et même de ses aspirations. Ma vie était si différente, j’ai écrit un livre à ce sujet.

Vous avez en effet brisé le tabou d’une enfance confrontée aux violences conjugales dans votre livre Le jour où j’ai arrêté d’avoir peur (Harper Collins). Ce combat est-il votre moteur aujourd’hui ?

Ce que j’ai vécu étant jeune fille et tous mes traumatismes ont finalement fait de moi la femme que je suis aujourd’hui. Je vis avec, j’aurai toujours des cicatrices, mais ce ne sont plus des blessures ouvertes. L’écriture de ce livre est liée à une volonté de libérer la parole et de briser ce tabou. Quand j’étais petite, j’ai longtemps pensé que ce que nous vivions était normal. Ce sera le combat de ma vie, c’est sûr. Je ne peux pas faire disparaître mon expérience, j’en ai fait une force.

Avez-vous eu des retours de lecteurs ?

Oui beaucoup, et heureusement. Ce n’est pas écrire le livre qui est difficile, c’est le partager et en parler. Quelques mois après la sortie, c’était très compliqué émotionnellement pour moi aussi. Je dirais même que j’ai puisé ma force dans tous les retours que j’ai pu recevoir, de tous les lecteurs qui m’ont raconté leur expérience, ce qu’elle avait pu ouvrir et changer en eux. Je sais à quel point cela peut avoir un impact parce que c’est ce qui m’a aidé à le faire. C’est en entendant les témoignages de survivantes de violences conjugales que j’ai moi-même eu cette première étincelle d’en parler. Je ne l’avais jamais fait auparavant, même à mes amis les plus proches. Dans ma famille, c’est un énorme tabou. J’ai réalisé que j’avais cette responsabilité, il y avait vraiment cette idée de chaîne. D’autres le feront à leur tour. Même si c’est dur, ça vaut le coup. Vous ne devez pas abandonner.

A bientôt dans la comédie fantastique Prospérer et dans le film Netflix Amant français avec Omar Sy. A quand une production américaine pour toi qui parle si bien anglais ?

J’aimerais bien! C’est l’un de mes objectifs et j’espère pouvoir l’atteindre.

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Delphine DE FREITAS

 
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