Il y a quelques semaines, TF1 offrait un joli cadeau de Noël (très) en avance aux fans de Tchad Michael Murray en diffusant non pas un, mais deux téléfilms de Noël avec l’incontournable Lucas Scott de la série culte Les frères Scott : Un Noël à sauveret Noël comme un chat et un chien tous deux disponibles sur TF1+. Mais ce n’est pas tout, puisque l’acteur de 43 ans est également présent sur Netflix dans une fiction mui caliente. Le joyeux monsieurnuméro 2 du Top ! Ce dernier s’est confié à Télé-Loisirs sur ce genre qu’il affectionne tant, expliquant pourquoi il adorait jouer dans ces téléfilms. Et il en a également profité pour dévoiler son film de Noël préféré…
Exclu. “C’est semblable à ce que j’ai vécu dans ma famille où c’était le désordre !» Chad Michael Murray (Les frères Scott) révèle son film de Noël préféré
Télé-Loisirs : Très souvent, les téléfilms de Noël mettent l’accent sur l’importance de la tradition, de la transmission et de la communauté. Ces messages sont particulièrement présents dans ce téléfilm, n’est-ce pas ?
La notion de communauté est vitale de nos jours. Ce qui rend ces téléfilms si spéciaux, et pourquoi les téléspectateurs les aiment tant, c’est aussi parce qu’ils parlent de cela. Le monde est composé d’une multitude de communautés. Le monde est avant tout façonné par toutes ces petites poches de population ici et là et non par d’immenses villes. De plus, les habitants de ces grandes mégalopoles retournent souvent là où ils ont grandi, là où se trouvent réellement leurs racines.
C’est amusant, ma femme [Sarah Roemer, mère de ses trois enfants, ndlr] et j’ai récemment acheté une maison à Buffalo. Je suis originaire de là-bas, j’y suis né et j’ai grandi avant de déménager à Los Angeles, cette giga-mégalopole. Ma femme a découvert cette maison et en est tombée amoureuse. Et voilà ! Nous revenons aux origines. Mon père habite à quelques minutes, mon frère aussi. Mon meilleur ami est au coin de la rue. Ce sens de la communauté est essentiel, il y a quelque chose de très beau là-dedans. Et c’est aussi ce que nous rappellent les fêtes de fin d’année. Ce moment où nous nous réunissons et célébrons ces choses magnifiques qu’est la vie, l’amitié, l’amour.
Pensez-vous que ces téléfilms de Noël, qui se sont multipliés et qui se sont imposés un peu partout dans le monde ces dernières années, véhiculent un nouveau « mythe américain », une imagerie « typique » américaine, comme ont pu le faire, sans forcément avec le même degré d’équivalence, les westerns ou Disney avant eux ?
C’est une sacrée question ! Les films de Noël ont des impacts différents dans les foyers, tous les foyers ne sont pas comme ces histoires de Noël et tous les films de Noël ne sont pas identiques. Il existe des variantes comme L’arbre a les couilles [une comédie délirante et grinçante avec Chevy Chase, ndlr] Et j’adore ce film qui ressemble beaucoup plus à ce que j’ai vécu en famille pendant les vacances. C’était le désordre, le désordre ! L’arbre a les couilles me fait beaucoup rire car je vois et ai vécu la réalité de ces situations. Mais pour certaines personnes, les téléfilms de Noël représentent le rêve de ce que devraient être les vacances. Et c’est justement cette évasion qu’il faut leur donner. Tout comme nous devons leur assurer le sentiment réconfortant d’être chez eux. Alors les téléfilms de Noël sont-ils censés vraiment capter, retranscrire ce qu’est Noël aux Etats-Unis ? Non bien sûr. Et ce n’est pas ce que nous sommes censés faire à travers eux.