Avant Lens-OM ce samedi (17 heures), où il donnera le coup d’envoi, Gervais Martel a évoqué pour La Voix du Nord les graves problèmes de santé qui lui ont fait perdre une dizaine de kilos.
Lens-Marseille sera un match très particulier pour Gervais Martel. Ancien président emblématique du Racing (1988-2012, puis 2013-2017), il donnera le coup d’envoi de la rencontre ce samedi (17 heures), et l’émotion s’annonce grande à Bollaert.
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Car le public sang et or ne l’a pas vu pendant plusieurs mois cette année, entre janvier et septembre, la faute à de graves problèmes de santé qui l’ont tenu à l’écart des tribunes, comme il l’a modestement confié dans une interview donnée à La Voix du Nord. «J’ai attrapé une maladie ennuyeuse. Puis j’ai attrapé un virus à l’hôpital. Je ne pouvais plus manger. J’ai perdu 17 kilos. (…) A 70 ans, on n’est jamais à l’abri d’attraper certaines maladies», témoigne-t-il. Sans perdre son humour.
“J’étais toujours sur la bonne feuille de match”
« C’est vrai, je pensais que j’allais retrouver tous mes amis qui sont là-haut… Ils m’ont dit que j’étais quand même convoqué au prochain rendez-vous. Alors je suis redescendu. J’étais quand même sûr du bon tableau de bord, pas de celui qui va au paradis», dit Martel, qui ne veut pas utiliser le mot « cancer ». « Si je n’avais pas autant fumé, j’aurais quand même été mieux », dit-il simplement, avec l’envie de « relativiser beaucoup » ce qui lui est arrivé.
L’été dernier, Martel s’est présenté à la présidence de la LFP, mais il n’a pas obtenu le parrainage nécessaire de la part de l’Union des joueurs de football (UAF), qui regroupe les syndicats de joueurs, d’entraîneurs, d’arbitres, de personnels administratifs et de médecins.
“C’est un déni total de démocratie, on est parmi les fous”, a-t-il ensuite dénoncé dans Les Grandes Gueules du Sport sur RMC. “Mais dans ma vie je suis heureux, j’ai envoyé 15 000 enfants défavorisés aux JO avec mon association et je vais y retourner et m’occuper des enfants défavorisés plutôt que de m’embêter avec des choses où on est parmi les cinglés. »