Si Luc Poirier fait parler de lui aujourd’hui, ce n’est pas pour ses tentatives avortées de ramener les Nordiques de Québec, un rêve qu’il a récemment déclaré mort et enterré.
Non, ce qui alimente les conversations, c’est plutôt le couple qu’il forme avec Isabelle Gauvin, un duo atypique qui allie ambition, philanthropie… et penchant pour le luxe.
Ensemble, ils incarnent le rêve des Québécois ordinaires d’accéder à un quotidien extravagant, de Candiac à la Côte d’Azur en passant par leurs nombreuses Ferrari.
Pour ceux qui espéraient revoir un jour les Nordiques de Québec, Luc Poirier est à la fois un héros et une déception.
En 2017, il a failli racheter les Coyotes de l’Arizona pour les relocaliser dans la Vieille Capitale. À l’époque, il se battait contre la LNH, jonglant avec des offres de centaines de millions, des rencontres à huis clos et le refus de Bettman de déplacer une équipe au Québec.
Mais malgré toute sa détermination, Poirier a dû reconnaître récemment, dans une entrevue bouleversante, que le projet des Nordiques est désormais définitivement enterré.
Quant à Isabelle, pas question de pleurer la fin de ce rêve. Son quotidien ? Faire les courses dans une Ferrari. Elle assume pleinement cette apparence de luxe sans complexes, même dans un Québec où la richesse suscite encore la polémique.
Disons que sa déclaration fait beaucoup parler aujourd’hui, dans une province où il ne faut surtout pas se vanter de son « cash ».
Dans le prochain documentaire Crave, La vie de rêveelle promet de dévoiler les coulisses de leur vie de couple, entre la simplicité de la routine et le rangement des Ferrari dans leur luxueuse demeure de Candiac.
Les Poirier-Gauvin ont beau posséder des voitures de sport, des vêtements de marque et voyager vers les destinations les plus populaires, ils se réclament d’être ancrés dans des valeurs simples, du moins selon eux.
Et même si leur maison, nichée dans l’un des quartiers les plus huppés de Candiac, reflète un certain goût pour le luxe, leur plus grande richesse, disent-ils, reste leur famille.
Mais ne vous y trompez pas. Ce qui fait parler les gens, ce n’est pas seulement leur amour pour les choses simples ; c’est leur style de vie extravagant et sans vergogne.
Poirier, qui sera le prochain Dragon de la série Dans l’oeil du dragonne cache pas sa satisfaction de se joindre à l’élite des investisseurs de premier plan au Québec.
« Imaginez, il y a quinze ans, je regardais ces émissions pour apprendre l’anglais ! »
Un parcours qui résume bien sa trajectoire : ambitieux, opulent et toujours tourné vers la réussite.
Si Luc Poirier suscite autant d’intérêt, c’est aussi parce qu’il a osé envoyer Pierre Karl Péladeau sous le bus en déclarant récemment qu’il ne voulait pas s’associer avec lui pour amener une équipe de hockey au Québec.
Selon Poirier, Péladeau complique la tâche pour attirer une équipe dans la capitale :
« PKP étant PKP, ce n’est pas facile de faire affaire avec lui. »
Une remarque qui a dû briser le cœur de Péladeau, lui qui a mis tout son poids et ses ressources dans ce projet depuis des années.
Pour Péladeau, TVA Sports était censé être le moteur médiatique de ce rêve du hockey au Québec, mais tout s’est effondré.
La LNH a ignoré ses appels, préférant d’autres marchés comme Las Vegas et Seattle, et TVA Sports se retrouve désormais sans équipe à diffuser, un poids lourd pour l’empire Quebecor.
Les propos de Poirier, qui a enfoncé le clou en déclarant le projet des Nordiques mort et enterré, mettent un terme à l’épopée du PKP. Pour Poirier, la réponse est claire : les Nordiques ne reviendront jamais.
Dans ce duo improbable, Isabelle Gauvin tient une place à part. Elle se présente comme la femme de l’ombre, préférant, dit-elle, la simplicité.
Mais derrière ce portrait se cache une femme qui prend à bras le corps sa richesse. Faire les courses en Ferrari ? Isabelle n’y voit pas de problème.
Elle souhaite, à travers sa participation à La vie de rêvemontrent que leur style de vie de millionnaire cache un quotidien… ordinaire…
« Les gens pensent que nous avons un entourage qui fait tout pour nous, mais ce n’est pas vrai. Luc aime décharger le lave-vaisselle et je fais mes propres courses. » (crédit : 7 jours)
« Beaucoup de gens pensent que nous avons un « entourage » qui fait toutes les corvées à notre place. Nous avons une femme de ménage qui vient deux fois par semaine, mais l’entretien quotidien dépend de moi. occupé. Je fais mes courses moi-même… sauf que j’y vais en Ferrari.
Quelle femme. Elle fait ses courses seule… dans une Ferrari. Le symbole de la femme riche et indépendante.
Il ne s’agit pas d’une vie de Real Housewives, tient-elle à préciser, mais d’une routine où le couple jongle entre luxe et responsabilités.
Luc et Isabelle ont beau mener une vie de millionnaires, leurs valeurs familiales restent une priorité. Parents de trois enfants, ils disent vouloir leur inculquer le goût du travail et de l’effort.
Les jeunes Poirier sont loin d’être élevés comme des enfants gâtés, si l’on en croit leurs parents. Benjamin, l’aîné, construit sa propre carrière dans l’immobilier, tandis que Mégane et Hugo commencent déjà à afficher des ambitions personnelles, Mégane rêvant même un temps de devenir la première première ministre du Canada.
Dans un Québec où la richesse suscite souvent des critiques, les Poirier assument leur style de vie. Luc souligne souvent que « l’argent ne doit pas être un tabou » et que les personnes qui réussissent doivent être encouragées à en parler ouvertement pour inspirer les autres.
Il est cependant indéniable que leur mode de vie extravagant fait grincer des dents, surtout dans un Québec où la frugalité est valorisée.
Au-delà de l’image d’un riche homme d’affaires, Poirier se présente comme un philanthrope actif, impliqué dans des causes comme la Fondation Christian Vachon et le Grand Tour d’écoles, où il pédale des centaines de kilomètres pour amasser des fonds. pour les jeunes.
Avec Isabelle, ils inculquent à leurs enfants l’importance de redonner à la communauté, une valeur qu’ils mettent eux-mêmes en pratique au quotidien.
“Si vous me demandez ce qui me rend le plus fier, ce n’est pas ma collection Ferrari, mais ma relation, mes enfants et mon implication sociale”, affirme Poirier, visiblement satisfait de l’image qu’il véhicule.
Luc Poirier et Isabelle Gauvin forment un couple qui ne laisse personne indifférent. Leur vie de luxe, leur passion pour les Ferrari et leurs projets d’affaires réussis en font des figures aussi admirées que controversées au Québec.
Même si le rêve des Nordiques est définitivement mort, ce n’est pas cela qui les empêchera de vivre pleinement leur vie opulente et décomplexée.
Entre critiques et admiration, Luc et Isabelle avancent avec la même assurance, prouvant que leur plus grande richesse, au-delà des biens matériels, reste leur complicité et leur famille.
Dans un Québec où les valeurs d’humilité et de modestie sont souvent mises en avant, les Poirier-Gauvin assument leur différence.
Faire ses courses dans une Ferrari, s’impliquer dans de nobles causes tout en vivant dans une somptueuse résidence à Candiac, ce couple joue selon ses propres règles, sans jamais se plier aux attentes sociales.
Et qu’on approuve ou non leur mode de vie, ils continuent de faire parler d’eux, entre admiration et jalousie.
Les Nordiques ne reviendront jamais. Mais la Ferrari reviendra à l’épicerie.
Misère…