Alors que Sylvain Marcel s’apprête à fêter ses 60 ans, nous l’avons rencontré pour évoquer son rôle dans la série Dumas. Nous en avons profité pour évoquer sa vie de famille, ses 15 années d’abstinence, son rôle de grand-père, son rêve d’avoir un voilier dans le Sud et bien d’autres choses encore.
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Sylvain, comment vas-tu ?
Je vais très bien. Mon mois de septembre a été un peu fou, puisque je n’avais que trois jours de congés dans tout le mois et qu’ils servaient principalement à apprendre des textes. J’ai tourné dans Nervures, un drame entre fantastique et horreur. Le film est de Raymond St-Jean, qui a également réalisé Crépuscule pour un tueur. J’étais également sur scène dans Yvon Deschamps raconte à La Boutique. J’ai tellement de plaisir à faire ça. Les textes d’Yvon Deschamps ne vieillissent jamais. Cela touche toujours les gens et les fait rire aussi. Parlez-moi de votre rôle dans la série
Dumas, de Luc Dionne…
J’adore jouer dans Dumas et j’ai beaucoup de bons commentaires de personnes qui aiment ce que je fais dans cette série. Il y a Luc Dionne dans l’écriture de ce personnage ; il est très sarcastique et il est loin de sourire. Il a un travail à faire et il le fait. C’est un homme déterminé, qui n’abandonne pas facilement, et il entretient une relation privilégiée avec Jean Dumas. J’aime ça parce que ça me permet de beaucoup jouer avec Gildor Roy. Je ne pourrais pas être trop présent en septembre, mais mon personnage sera plus visible dans les semaines à venir. J’aime l’idée de revenir dans l’univers de Luc Dionne. J’y ai goûté quand j’avais un petit rôle dans la série Bunker : Le cirquemais je n’étais pas très connu, c’était à mes débuts. Je jouais une sorte de serviteur avec un castor dans les mains…
À un moment donné, tu m’as dit que tu voulais faire plus de musique et tu avais même un projet avec tes fils. Avez-vous abandonné cette idée ?
Oui, malheureusement. D’abord parce qu’il faut beaucoup de temps pour réaliser un tel projet musical. Et le faire en même temps qu’agir est impensable. Notre disque, Sylvain et ses MarcelsJe n’ai jamais non plus réussi à passer à la radio, ce qui rend les choses encore plus difficiles. L’été, nous aurions pu vraiment promouvoir notre musique, j’avais un rôle très chargé au théâtre et je n’avais pas beaucoup de temps. Mais j’ai eu l’occasion de chanter Yvon Deschamps raconte à La Boutique et je trouve amusant de renouer avec cet aspect. Faire de la musique et être une rock star est quelque chose que j’aurais voulu faire.
Comment vont vos fils ?
Ils se portent bien et mes deux aînés, Colin et Antoine, sont papas de deux enfants chacun. Cela fait donc de moi un grand-père de quatre petits-enfants et j’adore ça ! Tout le monde dans ma famille se porte bien, mais je ne les vois pas beaucoup à cause de mon emploi du temps chargé. Je me remettrai en piste dès que les choses ralentiront un peu. C’est important pour moi de faire cela, car c’est précieux.
Qu’est-ce que ça fait d’être grand-père ?
Je dois souligner que mes petits-enfants m’appellent grand-père, pas grand-père, parce que je déteste ça. (rires) J’adore être grand-père, mais j’avoue que je suis un peu perdu depuis la naissance de ma petite-fille. J’avais quatre fils et trois petits-fils, alors j’avais l’habitude d’acheter des camions et des bâtons de hockey. Là, avec ma petite-fille, j’ai commencé à explorer les allées des poupées. Au début, je ne savais pas quoi choisir, c’était tout nouveau pour moi. Mais je ne vais pas trop mal, je choisis de belles poupées, paraît-il. Dernièrement, je me suis dit qu’au lieu de leur acheter des bebelles, je les emmènerais voir un spectacle en famille. Cela crée de beaux moments. Nous y allons en métro et les enfants adorent ça.
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DumasLundi à 20 h, à Radio-Canada. Pour les prochaines dates deYvon Deschamps raconte à La Boutiquesur consulter yvondeschamps.com.