L’acteur américain de 61 ans a participé à une multitude de tournages au cours de sa carrière cinématographique très réussie. Si pour la plupart des films, tout semblait s’être bien passé, pour certains, il a été plus difficile de collaborer avec plusieurs acteurs.
Johnny Depp a une carrière bien remplie. Le célèbre capitaine Jack Sparrow a tracé son chemin vers le succès et la reconnaissance de ses pairs. Il a donc travaillé toute sa vie avec de très grands réalisateurs mais aussi de grands acteurs. Mais les relations n’étaient pas toujours bonnes. notamment sur le tournage du film Peur et dégoût à Las Vegas (1998) de Terry Gilliam.
Tension sur le plateau
Le film est basé sur le roman de Hunter S. Thompson de 1971, Peur et dégoût à Las Vegas : un voyage sauvage au cœur du rêve américain. Il raconte une histoire à la fois horrible et comique le journaliste Raoul Duke et son avocat, le Dr Gondzo, qui se rendent à Las Vegas. Le premier est chargé d’organiser un grand événement sportif et le second décide de l’accompagner. Mais ce reportage n’est qu’un prétexte car les deux amis ambitionnent d’explorer la ville sous l’emprise des drogues qu’ils ont ramenées avec eux. Ainsi, on retrouve dans le film Johnny Depp dans le rôle de Raoul Duke et l’acteur oscarisé Benicio Del Toro qui incarne le Dr Gondzo..
Mais la manière de travailler des deux acteurs semble bien différente lors du tournage du long-métrage. Dans une interview accordée à Hey Guys en 2019, le réalisateur du film déclarait que «Johnny savait exactement ce qu’il faisait, mais Benicio était presque complètement hors de contrôle, ce qui nous a tous mis en colère.». Il ajoute même que la star américaine était loin d’être “la personne la plus populaire pendant le tournage” mais le résultat final était simplement “incroyable». Et les tensions ne cessent de croître au fil du temps.
Lorsqu’il s’agissait de filmer une scène, pas question pour Depp de se laisser battre par son homologue américain. Je lui ai dit : “Voici ce que nous allons faire : nous allons faire vos plans longs, moyens et rapprochés, mais je vais faire celui de Benicio en premier pour que vous puissiez voir ce qu’il fait.” Johnny a dit : « Non, je veux être le premier. Je sais ce que je fais et je m’en fous de ce qu’il fait.
Une bonne chose ?
Après toutes ses aventures de tournage, Terry Gilliam a finalement admis que les problèmes entre les égos des acteurs avaient permis au film d’être un grand succès. En compétition pour la Palme d’Or au Festival de Cannes, Peur et dégoût à Las Vegas a d’abord été très critiqué par les médias. Mais au fil des années, la presse spécialisée, et notamment les spectateurs, commencent à reconsidérer le film. Sur RottenTomatoes, le long métrage obtient 90 % de critiques positives du public.