“J’avais beaucoup de rivales parce que je jouais la séductrice”

“J’avais beaucoup de rivales parce que je jouais la séductrice”
“J’avais beaucoup de rivales parce que je jouais la séductrice”

Malgré un caractère plutôt réservé, vous avez su transformer l’audace en une véritable force.

« Vous en avez besoin, même au risque d’être rejeté. Souvent, les acteurs sont timides et se cachent derrière un rôle. La peur n’est jamais un bon conseil, elle ralentit dans beaucoup de choses.

Après des rôles marquants, comme ceux de « L’année de la méduse » ou de « La Femme publique », vous avez décidé de vous éloigner du cinéma. Parce que les gens n’arrêtaient pas de te demander de te déshabiller ?

« Au début de ma carrière, j’avais beaucoup de rivales car je jouais la séductrice. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus d’amis et j’adore cette complicité féminine ! Je n’ai pas décidé de m’éloigner du cinéma, mais j’ai choisi des rôles différents. J’avais l’impression qu’on me proposait toujours le même type de personnage. Je voulais jouer autre chose, comme dans “Milena”, en 2000, qui suit une femme traversant . épreuves émotionnelles et professionnelles. Ou encore la comédie « La Bostella », avec Claude Brasseur, où j’incarne une femme totalement opposée. Heureusement, la télévision m’a proposé des rôles enrichissants. ressentiment. J’ai sans doute mal exprimé à l’époque mon mal-être, qui venait tout simplement d’un manque de confiance en moi. J’avais l’impression que les propositions étaient principalement liées à mon physique, plutôt qu’à mon apparence. mes compétences professionnelles. Cela m’a donné un complexe qui n’était vraiment pas justifié. J’ai été nominé aux César, ce qui prouve la reconnaissance du métier.

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Heureusement, vous avez connu le succès avant l’arrivée des médias sociaux.

« Oui, je ne m’en serais pas sorti ! J’ai commencé très jeune et je me suis vite retrouvé dans la lumière. Comme j’étais toujours sincère et transparente dans mes entretiens, je ne savais pas comment me protéger. J’ai abandonné assez facilement donc j’ai vu ma vie privée et surtout ma vie amoureuse exposée, ce qui était très désagréable. J’avais l’impression de ne plus m’appartenir, de ne plus avoir de jardin secret. perturbé et blessé. Dans la vie, je suis une grande amante, une romantique je suis très romantique. Ces dernières années, j’ai traversé des épreuves : je prenais soin de ma mère très malade alors que ma relation se détériorait. . J’ai été marié pendant vingt-deux ans et j’ai divorcé juste après la mort de maman. Aujourd’hui, je suis célibataire et je n’ai jamais eu autant d’amitiés fortes. sentez-vous si libre !

Comment voyez-vous l’amour ces jours-ci ?

« Faire un beau voyage avec une personne, même si cela ne dure pas toute une vie, c’est déjà fabuleux. Plutôt que de se déchirer, mieux vaut se séparer si l’amour a disparu. De nos jours, ce n’est pas le cas. est plutôt perçu comme un échec.»

Si vous aviez une baguette magique, quel vœu exauceriez-vous ?

« Enfant, je vivais à Cannes. En face du club de tennis où jouaient mes parents, il y avait un orphelinat. Je me suis toujours dit qu’une fois adulte, je créerais ce type de centre. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’impression d’avoir été adoptée et que mes parents n’étaient pas vraiment mes parents. C’était mon imagination d’enfance. Cela aurait été un rêve pour moi de m’entourer de plein d’enfants et des leurs. offrir une belle vie, remplie d’amour.

La pièce d’Éric Assous arrive bientôt à Bruxelles. Vous aimez la Belgique ?

«J’ai de très bons souvenirs. A Bruxelles, j’ai tourné pour TF1, et honnêtement, j’ai adoré cette ville. Je trouve cela très beau d’un point de vue architectural. Les gens sont adorables. Il y a là une jeunesse incroyable. Les Belges ne sont pas prétentieux, ils n’ont pas ce côté parisien. Ils sont beaucoup plus ouverts, généreux et attentionnés. Je pense que je profiterai aussi de quelques bons restaurants, car j’adore votre cuisine. Et peut-être jetez un œil aux brocantes et aux antiquaires. De plus, mon neveu vit avec toi. C’est un producteur de 25 ans qui a étudié en Belgique. quelques jours avec lui.

 
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