Les temps sont bons pour Caroline Néron, que l’on retrouve de plus en plus souvent à l’écran. Combinant ses différentes passions, le gaming et le business, elle garde la tête haute sans s’arrêter aux critiques. Car comme elle le dit, « quand on met tout son cœur dans un projet, il faut en être fier et ne pas se laisser décourager par ce que les gens vont en dire ».
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Vous parliez de votre fille, Emanuelle, qui est aussi actrice. Est-ce que tu répètes avec elle ?
Oui, et elle est tellement bonne ! Au début, mon copain me faisait répéter, mais Emanuelle a grandi, elle a maintenant 14 ans et elle est excellente. C’est souvent elle qui me fait répéter mes paroles.
On a pu récemment voir Emanuelle dans certaines séries (Comme des têtes de poulet, Alertes, En mémoire). Tu dois être fier…
Je suis tellement fière d’elle ! Surtout les premières fois que je suis arrivé sur le plateau. Parce que, je veux dire, en tant que mère accompagnatrice, je la coache en amont, mais pas sur le plateau, où il y a un coach pour les jeunes. C’est une grande joie de voir à quel point elle est belle sur le plateau. Je vois aussi qu’elle est très respectueuse du travail des autres, qu’elle ne rigole pas, et ce depuis qu’elle a neuf ans. Pour moi, c’est clair : elle est à sa place. Elle est là, elle va s’asseoir, elle va regarder quand elle n’est pas dans la scène. Elle est intéressée… et tout ça pour dire que je suis fier, qu’elle progresse bien et qu’elle n’a pas eu trop de rôles, mais des bons rôles.
Vous voyez-vous jouer avec elle à l’écran ?
Totalement! C’est un souhait mutuel qu’elle et moi jouions ensemble un jour. On a la même rigueur, la même intensité. Je ne sais pas quel type de rôle nous pourrions jouer, mais certes, si nous étions mis dans une série dramatique, tout le monde serait gâté, car nous pleurons tous les deux sur commande ! C’est d’ailleurs quelque chose sur lequel j’ai insisté, et c’est un peu pour ça qu’on lui demandait souvent de le faire, lorsqu’elle était plus jeune. Elle était capable de pleurer sans recevoir de gouttes. Elle a pleuré à la demande. Nous l’avons souvent pratiqué ! (rires)
Avez-vous pensé à écrire quelque chose qui vous conviendrait ?
Oui, j’y ai pensé. La vérité : j’ai même écrit ! Et il y a des projets que j’avais en tête depuis longtemps, des idées, et j’ai d’ailleurs décidé d’écrire cet été. Nous verrons ce qui se passera ensuite. J’adore écrire, j’ai de bonnes idées, mais je ne suis pas scénariste. Ce n’est pas un art dans lequel je suis doué. Par contre, suivre un personnage du début à la fin, le faire évoluer, c’est dans mes cordes.