Sa relation avec Léa Salamé, sa passion pour le football… Raphaël Glucksmann se livre

Sa relation avec Léa Salamé, sa passion pour le football… Raphaël Glucksmann se livre
Sa relation avec Léa Salamé, sa passion pour le football… Raphaël Glucksmann se livre

La vie est pleine d’ironie. La seule série de photos publiques du couple formé par Raphaël Glucksmann et Léa Salamé a été créé à cause d’un proche de l’eurodéputé…

«C’était à Cannes. Nous sommes allés voir le film de mon meilleur ami Michel Hazanavicius (sélectionné dans « Le redoutable », en 2017), raconte Glucksmann, d’habitude très discret sur le sujet, à Paris Match. Je n’avais pas de smoking, Michel m’a prêté le sien… Depuis, tout le monde utilise cette image pour dire : « Regardez, c’est le star system qui prend le dessus ! Maintenant, c’est mon petit côté conservateur, il y a une forme de distanciation entre les politiques du passé qui me plaît. Il faut réapprendre à ne pas mettre en scène sa vie privée. Avec mes parents, nous n’avons jamais parlé de sentiments intimes. J’étais très proche d’eux, nous parlions de tout mais nous ne nous en parlions pas. C’est une forme de politesse. »

Ses parents étaient de fortes personnalités mais il n’était pas écrasé, leur relation était très fluide, précise Michel Hazanavicius, à Match. J’ai côtoyé André et Fanfan (Françoise Glucksmann, la mère), il y avait entre eux une harmonie basée sur des fondements intellectuels et moraux. »

Devenu proche il y a plus de vingt ans, alors qu’il réalisait un documentaire sur le Rwanda que Glucksmann a co-réalisé, le cinéaste admire aujourd’hui ce couple qui passe son temps sous les projecteurs, mais séparément. « Léa est génial, connaît très bien un certain nombre de sujets fous. Il est impensable que l’engagement politique de Raphaël soit hermétique à ses analyses et à ses opinions, il décide d’après notre journal. Leur histoire,‘est un film de Spencer Tracy et Katharine Hepburn » . Comprendre : un lien intense et durable.

Le reste après cette annonce

Léa peut tout à fait dire que j’ai été terrible, comme un journaliste jugeant une performance médiatique. « Vous parlez trop lentement, vous utilisez des mots trop compliqués… »

Raphaël Glucksmann, député européen

« Léa peut tout à fait dire que j’ai été mauvaise, comme un journaliste jugeant une prestation médiatique », reconnaît la candidate. « Vous parlez trop lentement, vous utilisez des mots trop compliqués… », oui. Mais nous essayons de compartimenter. J’aime qu’elle n’empiète pas sur mon espace et je n’empiète pas sur le sien. Elle a une belle carrière, et à partir du moment où on empièterait sur ces frontières, cela mettrait en péril nos trajectoires. Ne pas nous exposer et respecter l’espace de chacun est ce qui rend notre relation forte. Ce sont deux destins, pas une fusion. »

L’essayiste et le journaliste ont un fils, Gabriel, âgé de sept ans, à qui l’eurodéputé a transmis sa passion pour le football, comme il l’a fait à son aîné Alexandre (issu d’un précédent syndicat). ” Je suis fan du PSG mais aussi de l’Ajax Amsterdam, de l’AS Rome, de Dortmund et de Tottenham, un club par pays, en bon Européen ! Pour le PSG est plus l’ère Safet Susic (fin des années 1980) que la période actuelle. Ça doit être générationnel, et puis il y a trop d’argent dans le football aujourd’hui… Reste que dans le jeu, j’aime ceux qui font courir le ballon. Susic, Pirlo, Zidane, Modric… Le jeu de passes, pas seulement de course. J’étais fan de Paulo Roberto Falcao (international brésilien dans les années 80). Messi, Cristiano Ronaldo, cela ne m’a jamais transcendé. Trop parfait. Ousmane Dembélé (qui joue au PSG aujourd’hui) J’aime bien, il a quelque chose d’insaisissable chez lui. Je n’en parle jamais parce que ça m’énerve quand les politiques parlent de football, souvent ils n’en savent rien… »

J’ai fait aimer le football à mes fils, et j’ai tellement bien réussi, c’est tout ce qui les concerne !

Raphaël Glucksmann

Après dix minutes sur le sujet, on peut assurer sans trop de risque que la tête de liste Place publique aux Européennes ne fait pas semblant. « Nous avons créé un club : le club d’athlétisme Poissonnière, car nous étions au lycée Lamartine (rue du Faubourg-Poissonnière), dans le 10e arrondissement de Paris. Nous avons joué le championnat régional, tous les dimanches matin, en faisant le tour de l’Île de France. J’étais 6 ou 8 (milieu) plus passeur que dribbleur, ce n’est pas moi qui ai fait la différence… »

Gabriel et Alexandre ont depuis repris le flambeau. « Ils ont sept et douze ans, je leur ai fait aimer le football, et j’ai tellement bien réussi, il n’y a que ça pour eux ! Alors que moi, ni mon père ni ma mère n’aimions le football. Le seul journal qui n’était pas chez lui était L’Équipe. Donc je n’ai lu que ça… Je connaissais tous les résultats jusqu’en troisième division. Même lorsque j’étais en colonie de vacances, en Autriche par exemple, je trouvais un moyen pour que mon oncle m’envoie les numéros par paquet de trois… Je faisais des pronostics toute l’année. »

A ce petit jeu, les instituts de sondage le placent en troisième position aux prochaines élections européennes, récoltant entre 12 et 14% d’intentions de vote, derrière Jordan Bardella et Valérie Hayer. Leur finale est prévue le 9 juin.

Le sport (aussi) à son programme
Raphaël Glucksmann a présenté ce mercredi 15 mai son programme pour les européennes. 337 mesures, dont certaines destinées au monde du football et du sport en général. La liste Place publique/Parti Socialiste propose ainsi la création d’un statut pour les clubs professionnels pour les protéger « eux et leur identité » ; un soutien accru au sport amateur, notamment à l’aide d’un prélèvement “d’au moins 2% appliqué à tous les transferts dont le montant dépasse un plafond décidé par le Parlement européen” ou encore une contribution à la rénovation des stades et au développement du “parasport”. et le sport féminin ».

 
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